Preux qui restent
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Surtout le principal, vieux matou marginal de la société. Ce doit avoir certainement un lien avec les personnes auxquelles je me suis identifié plus jeune : je retrouve des similitudes chez tous ces auto-exclues de la société. Sans parler des vécus pas forcément très folichons de ceux qui hurlent le plus leur mal-être, leur mal de vivre.
L'époque du film (1970) rend aussi un feeling assez sympa dans le genre nostalgique. L'image est bien travaillée (on se demande : mais quand est-ce qu'a été filmé cette séquence ?) La B.O. est top.
On est conquis, je vous dis.
Créée
le 6 juin 2024
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