Suite aux agréables surprises, pleines d'idées imprévisibles, qu'étaient Vivarium et Nocebo, retour sur le premier film de Lorcan Finnegan, toujours scénarisé par son acolyte Garret Shanley. Without Name n'est pas aussi prenant que ses cadets, faute à un rythme scénaristique qui n'est pas encore maîtrisé. Un géomètre se voit confier une mission sur une parcelle boisée, aux abords d'une bourgade isolée. On comprend vite l'ambiance que le réalisateur veut installer, notamment avec ses plans et schémas sonores bourdonnants sur les arbres qui entourent l'action. Cependant, pour un long-métrage d'1h30, il faut patienter 50 minutes pour avoir la première séquence étrange, puis se contenter d'hallucinations et d'un brin de folie qui rappellent, de temps à autres, l'atmosphère du film. À la rigueur, les dix dernières minutes plongent dans la bizarrerie propre à Finnegan. Du coup, en plus d'un acting qui est passable, on ne peut que constater l'approche encore amateure d'un cinéaste qui expérimentait pour trouver son style.