Certes, ce deuxième épisode possède son lot de maladresses et de fautes de goût dans la direction artistique. Cependant, il fait preuve d’un optimisme béat (d’une niaiserie diront ses détracteurs) qui fait du bien. Wonder Woman est une héroïne naïve et solaire parfaitement campée par Gal Gadot. Elle affronte ici deux antagonistes rongés par leur besoin de reconnaissance et obnubilés par leur réussite individuelle quitte à pousser le monde au bord du chaos. L’occasion pour Patty Jenkis de critiquer la société de consommation et la quête de toujours plus de biens matériels dans un conte moderne mignon et sympathique et pour Pedro Pascal de s’amuser en sosie de Donald Trump.