Les jours magnifiques !

Captivant du début à la fin, ce film nous transporte dans un monde futuriste de fiction où la pollution devient une énergie. Celle-ci assure la survie d'une élite, cependant la majorité du peuple est exposée aux conséquences de cette pollution ce qui va opposer les deux "camps". Tout d'abord, je ne vois aucunement en quoi le mélange de 2D à la 3D gâche pour certain l'aspect visuel du film. Au contraire, il s'agit d'une caractéristique qui marque l'originalité du film en plus de son monde hors du commun. Les personnages sont très attachants.Je parle bien évidement de Shua et de son petit frère, on peut remarquer l'amour qu'il y a entre eux. Chacun veut veiller sur l'autre.Même les 3 rebelles de l'équipe de Shua nous pousse à l'attachement des personnages du camp de Mars et on prend partie assez rapidement pour défendre leur cause.Par contre, j'ai eu un peu plus de mal à apprécier le personnage de Jay qui me semble un peu trop changeante facilement et surtout prévisible au niveau de ses intentions . Détail très important pour moi, le rythme du film, exceptionnel. Il y a de multiples scènes très lentes accompagnées de musiques très douces qui se font sentir comme le calme avant la tempête.Et c'est justement ce que renvoie l'histoire, on sait qu'à un moment donné il y aura un affrontement, un rendement de compte entre les deux camps, c'est une fatalité.Tout cela renforce le scénario déjà de très bonne qualité ! Je suis d'accord la fin est très attendu,Jay qui permet que le ciel bleu revienne mais ce n'est en aucun cas un problème ! Le film est tellement chargé en émotion et l'on croit tellement à ce retour initial de l'état de la nature que la fin est parfaite ! Le développement du scénario est certes simple mais cela n'empêche en rien d'apprécier voire d'adorer l'histoire. Musiques géniales, personnages très attachants, monde originale , enjeu au sein de l'histoire très intéressant qui peut même conduire à la réflexion philosophique.Ce film contient tout ce que compose un très bon film. Bravo Moon-Saeng !