Encore une Invasion à Los Angeles, cette World Invasion mixe le film de science-fiction, le film catastrophe et le film de guerre, propagande à la gloire des Yankees. Une fin du monde en direct organisée par le cinéaste Jonathan Liebesman (Nuits de terreur, Ninja Turtles) avec l'invasion de notre planète par des extraterrestres hostiles, cela commence par une banale pluie de météorites qui va vite virer au déluge apocalyptique ou un sergent en disgrâce et son peloton de Marines tentent de détruire le poste de commandement d'une armée extraterrestre qui a pris le contrôle de la planète. Dans le détachement de GI nous retrouvons d'abord son sergent-chef Nantz interprété par Aaron Eckhart (L'Enfer du dimanche, La Chute de Londres), Michelle Rodriguez (Girlfight, Revenger), Ramon Rodriguez (Le Prix de la loyauté, Megan Leavey), Bridget Moynahan (Coyote Girls, John Wick), Michael Peña (Collision, CHiPs) et Ne-Yo (Steppin', Red Tails).
Choper la fourmi qui contrôle c't'engin !
Au camp de Pendleton, une base militaire près de Los Angeles, le sergent-chef Michael Nantz a perdu tous ses hommes lors de sa dernière mission et n'aspire qu'à une chose : retourner à la vie civile. Mais l'arrivée imminente d'une pluie de météorites mobilise les militaires et le sergent-chef doit chaperonner un sous-lieutenant inexpérimenté, William Martinez, dans sa première opération sur le terrain. Michael Nantz ne sait pas du tout contre qui lui et ses hommes sont censés se battre. Ce qui est certain, c'est que ce mystérieux ennemi semble vouloir tout détruire sur son passage. Très vite, les météorites annoncées s'avèrent être des extraterrestres...
Il m'a mis son sale truc gluant là en plein sur la bouche.
Pourquoi les Américains adorent torturer Los Angeles ? Le film comme d'autres s'inspire de faits survenues sur la côte ouest des Etats Unis dans la nuit du 24 et 25 février 1942, quelques mois après l'attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941, des objets volants non identifiés sont repérés dans l'espace aérien de Los Angeles. Suspectant une attaque de l'aviation japonaise, plus d'un millier de salves antiaériennes de défense sont tirées durant plusieurs heures par l'armée US déjà bien à cran, sans résultat. L’identité ennemie n’a jamais été élucidée, l'incident historique est considéré comme une fausse alerte !
Reculer ! Jamais !
Le scénario reste des plus banal et n’a rien de transcendant comme tout blockbuster qui se respecte, croisement entre La chute du faucon noir et Independance Day, cependant la mise en scène de Liebesman est hyper efficace et nous plonge au cœur même de l'action. Certes le patriotisme américain déborde et les clichés s'accumulent, mais Dieu que c'est bon, un bon divertissement qui nous tient en haleine tout le long des deux heures de métrage, le jeu des acteurs est irréprochable et les effets spéciaux sont très efficaces.
Ici Foxtrot 2 november, on va récupérer Los Angeles.