Le mouvement, c'est la vie !

La star bankable, le producteur Brad Pitt (Thelma et Louise, War Machine) via sa société de production, Plan B Entertainment et le cinéaste producteur Marc Forster (À l'ombre de la haine, Jean-Christophe et Winnie) adaptent le best-seller World War Z : Une histoire orale de la guerre des zombies du scénariste et écrivain Max Brooks (Guide de survie en territoire zombie), fils du réalisateur Mel Brooks et de l'actrice Anne Bancroft. Pitt incarne un ex-agent des Nations unies qui reprend du service pour lutter contre un virus mortel qui ravage la population mondiale, transformant ses victimes en zombies. Ce n'est que le début d'une course contre la montre haletante à travers le monde pour identifier un terrifiant virus qui menace l'humanité, qui de la Corée du Sud, d'Israël ou le Pays de Galles, va mener jusqu'à la source initiale de l'infection. Un blockbuster estival de fin du monde zombie tout public, qui mixe le film de guerre et le film catastrophe, tire son épingle du jeu par ses nombreuses et monstrueuses scènes de panique de masse, des attaques dantesques de zombies appelés à travers le monde, infectés, Zékés ou Rakshasa. L'ambiance d'apocalypse mondiale renvoie un écho purgatif aux incertitudes de notre temps, ça regorge d'enjeux dramatiques, moraux, sociaux et politiques enveloppé de scènes d'action anthologiques.
Au casting de fin du monde, Mireille Enos (Gangster Squad, Katie Says Goodbye), Daniella Kertész, James Badge Dale (Les Infiltrés, 13 Hours), David Morse (La Maison des otages, The Boy), Fana Mokoena, Sterling Jerins, Abigail Hargrove, Peter Capaldi (Le Repaire du ver blanc, les Paddington), Pierfrancesco Favino (Anges et Démons, Une famille italienne) et Matthew Fox (Angles d'attaque, Bone Tomahawk).

On fait quoi ?

Ça c'est notre porte de sortie.

Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos. Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…

Et elle adore travestir ses faiblesses en force ! C'est une garce !

Au budget faramineux de 200 millions de dollars qui s'impose de facto une classification au moins de 13 ans, Brad Pitt affronte des hordes de zombies numériques qui envahissent toutes les cités du monde. Malgré une production conflictuelle entre Paramount Pictures, Pitt et son réal Forster, World War Z s'en sort bien. Un tournage dantesque et éprouvant marqué par un budget sans cesse en augmentation suite aux nombreux changements de scénarios d'une horde de scénaristes qui s'éloigne du roman de base, le film et le livre ne partagent au final que le titre. Un réalisateur dépassé par les évènements logistiques, Forster n’est pas Zack Snyder (L'Armée des morts), l'embrouille publique entre Pitt & Forster qui ne se parle que par leurs assistants respectifs et des projections tests catastrophiques qui renvoient à supprimer les 40 dernières minutes du métrage ! Après l'intervention du script docteur Damon Lindelof, un mois et demi de re-shoots et une sortie décalée, WWZ sort enfin à l'été 2013 récoltant plus de 540 millions de dollars de recette mondiale. Un film de zombies Hollywoodien à la réalisation caméra à l'épaule saisissante dans son premier acte et ses vues aériennes de milliers de morts-digitaux franchisant des murailles, cavalant dans les rues des grandes villes du monde mais sans effets gore, abusant de Jump scare et d'excellents maquillages en évitant le cadrage de l'amputation du bras sans une goutte de sang et autres attaques dentaires !

Vous êtes sûr de vouloir faire ça !

Bien sûr que non, allons-y !