Vouloir reprendre le concept de Dark phoenix après l’épisode controversé de Brett Ratner pouvait paraître séduisant. Le problème c’est que Simon Kinberg fait moins bien sur presque tous les plans. Certes, la nouvelle équipe manquant de charisme et ayant été mal introduite dans X-men – Apocalypse, il part avec un sérieux handicap, mais il enchaîne les idées saugrenues et les facilités. Le fait que Jean Grey soit possédée par une entité extraterrestre et non dépassée par ses propres pouvoirs diminue considérablement les dilemmes posés aux différents protagonistes. Et c’est tous les rapports entre eux qui sonnent creux et artificiels : les reproches adressés à Charles Xavier sont sans objet, le parcours de Magneto (vengeance et rédemption) ne fait que se répéter de films en films, les romances sont niaises...