Et voilà qui vient conclure les aventures de Frank Drebin au cinéma mais avec un amer goût de déception. Premier changement notable, si David Zucker reste au scénario il cède sa place de réalisateur à Peter Segal qui signe là son premier long-métrage. On sentait déjà avec le précédent opus que l’inspiration n’était plus vraiment là et ça ne fait que se confirmer avec Y a t’il un flic pour sauver Hollywood ? Reste alors la seule solution possible à savoir multiplier les détournements sans aucune finesse d’autres films. Se faisant, on perd aussi tout ce qui faisait le charme du personnage incarné par Leslie Nielsen. C’est ce qu’on appelle l’épisode de trop et pour garder un bon souvenir de cette saga, mieux vaut se rabattre sur les opus précédents.