Yakuza Hooli-gangs
Première rencontre avec Sadao Nakajima qui signait là l'un de ses premiers titres, un sympathique film de gangsters qui s'inscrit à la fois dans une démarche "nouvelle vague" et dans des codes...
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le 24 janv. 2017
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Première rencontre avec Sadao Nakajima qui signait là l'un de ses premiers titres, un sympathique film de gangsters qui s'inscrit à la fois dans une démarche "nouvelle vague" et dans des codes conventionnels du genre. C'est plutôt le premier point qui attire l'attention au début pour son tournage en pleine rue, dans les quartiers nocturnes animés avec un peu de caméra à l'épaule et une photographie contrastée, parfois joliment saturée, le tout dans un scope assez classe. Pour autant on est tout de même plusieurs crans en dessous des grands auteurs de cette période. Il n'empêche que quelques séquences sont emballés avec style, décontraction, nonchalance qui collent bien à l'atmosphère et aux caractères des intervenants. Les techniciens bien rodés de la Toei permettent quelques plans inspirés.
Mais la modestie artisanale de son approche donne envie d'être indulgence d'autant qu'on suit avec un certaine plaisir cette bande de malfrats trouver quelques plans assez astucieux (le vol des tissus stockés dans une voiture garée). Le scénario met d'ailleurs en avant un métisse avec une réelle sincérité tout en montrant que certains des membres du gang sont aussi peu reluisant, violant des filles rabattues par l'un des leurs. C'est donc surtout le duo formé par le repris de justice et le métisse qui accroche surtout la pellicule avec une certaine mélancolie.
Par contre, il faut avouer que ça manque un peu d'enjeux concrets au bout d'un moment pour un scénario un brin redondant et une réalisation qui sort finalement assez peu de ses gimmicks initiaux.
L'histoire essaie donc de greffer dans sa seconde moitié un conflit avec de vrais yakuza. Sauf que comme les "gentils" sont assez peu reluisant au final, l'empathie qu'on peut éprouver pour eux ne garantit pas un réel suspens (que Nakajima ne sait d'ailleurs pas vraiment monter en épingle). Reste un fin à l'ironie, certes prévisible, mais qui fonctionne toujours efficacement.
Bon casting en revanche, composé d'acteurs rarement croisés qui confirme la fraîcheur de ce petit polar estimable mais pas i
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le 24 janv. 2017
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