Director’s cut
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On ne s’attardera pas sur ce Yellow Skin qui souffre, comme de nombreuses productions hongkongaises jouant sur des terres étrangères de maux communs : des acteurs au jeu approximatifs (là, je me tourne vers les gweilos, même si peu présents dans ce film), une mise en scène qui l’est tout autant, un scénario aussi pauvre que le budget, etc… En bref, il s’en dégage une aura peu avenante. Un peu comme si le fait de s’expatrier devenait une tare annihilant toute expression artistique. Ici, l’action prend place aux Etats-Unis, entre New-York et le New-Jersey. Et même les chorégraphies de Phillip Ko Fei, tenant un petit rôle sont peu inspirées et peinent à rehausser le niveau de cette production que l’on qualifiera difficilement de film « d’action ». En effet, avoir des coups de feu, une course-poursuite et un pseudo-combat pieds-poings ne fait pas tout. Bien que la séquence finale avec ses échanges armés soit d’une brutalité, tendance réaliste plutôt sympathique. A côté de ça, on s’ennuie parfois, pas toujours convaincu par le monolithique Wong Goon-Hung (acteur du rôle principal). Pas plus convaincu par cette énième intrigue de trahison au sein de la pègre.
Yellow Skin est un film de gangster lambda dans lequel on retrouve les ingrédients de circonstances : manigance pour le pouvoir, trahison, vengeance. L’ensemble se laisse regarder entre ennui et pétarades se déroulant le plus souvent dans l’obscurité de la nuit. Rien de bien emballant. Si ce n’est peut-être, j’écris bien peut-être, le meurtre furtif à la hache qui donne un petit cachet. L’intention est bonne mais le rendu n’est pas si tonitruant que ça.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/10/14/yellow-skin-1985-wong-goon-hung-avis-review/)
Créée
le 17 déc. 2013
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