Quelle tristesse
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Nous suivons donc ce canidé mystique se transformant en une fillette de dix ans pour s'approcher des humains, en particulier des enfants, mais également en jeune femme, prétendant être la mère de Yobi mais s'attirant ainsi les charmes du professeur des enfants. On a donc du mal à s'intéresser au sujet malgré de très bons moments et une poésie certaine mais dans l'ensemble, l'histoire du long-métrage reste très floue et particulièrement ambiguë, Lee Seong-kang n'arrivant visiblement pas à proposer une intrigue consistante du début à la fin. Seule cette dernière arrive à nous transporter dans cet univers de magie et d'amour qui, à elle seule, arrive à véritablement transcender.
Il faut donc attendre l'arrivée du chasseur de renards à cinq queues pour que le film soit dynamisé et nous entraîne dans une véritable aventure mais pour cela il faudra subir l'intégration de notre petite héroïne parmi les enfants et surtout supporter ses amis extra-terrestres, au départ attachants mais hélas sous-exploités et parfois énervants (dont une qui répète tout ce que l'un dit, à se crisper des nerfs).
Beaucoup d'autres éléments sont aussi peu mis en avant comme la présence des esprits de la forêt ou encore l'ombre détective, apportant un semblant d'univers magique côtoyant aisément celui du Voyage de Chihiro. Heureusement, de magnifiques passages et l'animation toujours aussi extraordinaire du metteur en scène coréen, mêlant traditionalisme 2D et fluidité 3D, arrivent à nous faire oublier les quelques défauts du film.
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Créée
le 10 avr. 2019
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