Prison extérieure
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Les cinq récits entrecroisés qui composent "Yol" mettent en scène l'échec des rêves de chacun des protagonistes, avec pour principal point commun une atmosphère sourde, plombée, une douleur aussi lancinante que le mouvement de ce train qui relie entre elles les différentes histoires. C'est que Yilmaz Güney a un message - fort - à faire passer à tout prix dans le film : "Montrer combien la Turquie était devenue une immense prison semi-ouverte. Tous les citoyens y sont détenus." Au delà de ce "message", essentiel mais pas forcément léger, plusieurs scènes puissantes prouvent que Güney a raison de préférer un cinéma plus descriptif que narratif, reposant sur la puissance intrinsèque pour dénoncer la violence des mentalités archaïques. [Critique écrite en 1985]
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Créée
le 18 juil. 2016
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