Ma note donne le ton de mon enthousiasme car je me suis enquiquinée comme cela ne m’était pas arrivé depuis un bon moment !
Histoire sommairement résumée :
Théo (Kevin Bacon) est un ancien banquer, hanté par son passé. Avec son épouse (bien plus jeune que lui) et leur fille, ils décident d’aller passer quelques jours dans une maison contemporaine isolée, louée sur l’internet. Les vacances paradisiaques dont ils rêvaient tournent alors au cauchemar.
Rien n’avance pendant les 3/4 du film... On se demande ”quand” ça va enfin décoller, on tourne en rond.... et la fin en plus n’est guère renversante ! Elle fut à mon goût même tirée par les cheveux (d’autant que la ”révélation” sur la mort de la première épouse, on la devine avec les nombreux flashbacks dès le début).
Nous avons droit à des visions cauchemardesques, aux hallucinations du héros, à une maison qui a des couloirs sans fin, des portes qui apparaissent puis disparaissent, des lumières innombrables à éteindre, des volumes dont les dimensions sont élastiques, etc. etc.
En plus, l’histoire de la maison elle-même et de son énigmatique propriétaire est certes un peu évoquée, sans toutefois être pour autant élucidée. La fin est grotesque.
Il s’agirait d’un ”thriller psychologique” ?
La maison ne serait pas diabolique mais plutôt la métaphore du purgatoire ?....
Pour y comprendre quelque chose, ou essayer.... c’est même pas évident.
Je n’avais peut être pas (même sûrement) l’état d’esprit qu’il aurait mieux valu avoir pour suivre ce type d’histoire ”fantastique” mais je me suis sacrément ennuyée.
Pour la petite histoire, cette maison isolée existe vraiment. Il s’agit de Life House, une maison de vacances à Llanbister, au Pays de Galles En réalité elle n'a qu'un seul étage.
Dans le film, un deuxième étage a été créé mais, dans certaines scènes, il est clair qu'ils ont oublié le deuxième étage... comme certains qui en ont fait la remarque avant moi, ça la fiche un peu mal quand même.
Kevin Bacon est un comédien que j'aime bien. Je trouve qu'il offre un jeu toujours juste.
Du même réalisateur, j'ai nettement préféré "Hypnose" (sorti en 1999).