INCROYABLE !!!
La vie est une comédie dont il vaut mieux rire. Sage, le sourire est sensible ; Fou, le rire est insensible, la seule différence entre un fou rire et un rire fou, c’est la camisole ! Avec le Joker...
le 5 oct. 2019
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- Les gens sont vraiment excités par la course.
- Hé, c'est Kumamoto Daiichi! Ils ont même une affiche. Des stars, puisqu’ils sont locaux.
- Je n’ai jamais vu ce type. Yoshimoto... Ça dit qu’il est leur as.
- Leur atout n’est pas le Gorille bronzé ?
- C'est Yoshimoto !
- C'est qui ? Attends, c’est le gars sur l’affiche.
- Attend, si ce n’est pas Sôhoku, les champions de l'inter-lycées ! Vous venez juste d'arriver ? Puisque nous sommes l’équipe locale, nous sommes venus vous accueillir. Hey, Yoshimoto !
- Tu n’as pas besoin de crier. Je t’entends. Ces jambes, que j’ai entraînées à Aso, ont mangé de la meilleure qualité. On m'appelle le grimpeur flamboyant du pays du feu. Je suis l’as de Kumamoto Daiichi. Yoshimoto Shin !
Osamu Nabeshima revient à la réalisation sous le studio TMS Entertainment avec l'adaptation en film d'animation du célèbre shonen sportif tiré du manga de Wataru Watanabe : « Yowamushi Pedal ». Troisième film consacré à la série animée, cette production peut-être reconnu comme étant le véritable premier long-métrage d'animation consacré à la franchise, les deux autres n'étant que des récapitulatif des saisons 1 et 2. Une histoire " inédite " située juste après la fin de la deuxième saison Yowamushi Pedal : Grande Road, durant l'été. Après la victoire de l'équipe de Sôhoku à l'inter-lycées, nos nouveaux champions sont invités à la compétition du Kumamoto Daiichi : la Course de Montagne du Pays de Feu, à laquelle sont conviés les clubs ayant participés à l'inter-lycées qui se sont le mieux illustrées et qui devront affronter le mont Aso avec son équipe de cyclisme locale. Une affiche alléchante qui donne matière à se plonger dedans pour le fan enchanté de retrouver ses héros sportifs à travers un récit " original ".
Les premières minutes commencent et d'emblée de jeu on se régale de la dynamique des images qui jouissent d'une belle réalisation de Nabeshima, qui nous offre une superbe fluidité de mouvements par le biais d'un jeu de couleurs éclatant sur une musique mouvementée de Sawada Kenon. Une proposition technique alléchante dans laquelle on sent qu'il y a du budget. Arrive notre otaku préféré, Sakamichi Onoda, sur son fameux vélo de ville entrain de chanter le générique de Princesse : " Hime Hime ", tout souriant à l'idée de faire des nouveaux achats de geeks. On trépigne de joie devant un film qui commence très bien. On est prêt pour cette nouvelle aventure sportive qui s'annonce amusante, mouvementée et pleine de fraîcheur ! Soudain, un malaise fait irruption dans le récit avec des éléments qu'on a l'impression d'avoir déjà vu dans la série animée. Dans un premier temps on se rassure en se disant que c'est probablement un simple clin d'œil, seulement bien d'autres intrusions de ce genre finissent par s'incruster jusqu'à constater que le scénario de ce film mélange des intrigues venant des saisons 3 (New Generation) et 4 (Glory Line) de la série associé à des nouveautés illustrés par le tournoi du Kumamoto Daiichi et son équipe locale.
Une douche froide inattendue venant gâcher le spectacle de ce long-métrage qui n'est finalement qu'un hors série non canon à la série animée. Une déconvenue qui a de quoi frustrer, surtout qu'il est continuellement précisé que c'est une histoire " inédite " qui est proposée. Étant sortie juste après la saison 2, nul doute que ce film a dû à l'époque ravir du monde, néanmoins pour celui s'y essayant après avoir regardé New Generation et Glory Line, c'est l'incompréhension et la déception qui domine. On assiste de nouveau à la congratulation d'Onoda au sein de son lycée, qui se retrouve avec un nouveau vélo qu'il essaye en compagnie de Naruko et Imaizumi qui jubilent des nouveaux équipements ajoutés sur leurs bicyclettes. On revient surtout sur l'adieu de Yusuke Makishima qui part en Angleterre laissant un Sakamichi désemparé ainsi que son éternel rival et meilleur ami Tôdô Jinpachi, de Hakone. Bien entendu Yusuke reviendra vers la fin de la compétition pour faire des ultimes adieux et se confronter une dernière fois à Tôdô. Une dramatique bienveillante touchante véhiculée autour de l'amitié que l'on a déjà vu en amont via la série et que je suis finalement soulagé de découvrir que maintenant par le biais de ce film, qui m'aurait autrement spoiler les évènements dramatiques les plus importants à venir dans les saisons 3 et 4. À se demander si à l'époque Nabeshima craignait qu'il n'y ait aucune suite à Grande Road, ce qui pourrait expliquer ce choix scénaristique déroutant.
En y mettant de la bonne volonté on se dit qu'à défaut d'avoir une aventure pleinement originale on va au moins se raccrocher à la partie inédite de son récit autour du Kumamoto Daiichi et de son équipe de cyclisme qui marque l'arrivée de deux nouveaux antagonistes avec le capitaine Taura Yoshiaki, accompagné de l'as du club : Shin Yoshimoto, alias "le grimpeur flamboyant du pays de feu". Shin est un personnage à l'allure charismatique au titre salvateur qui s'annonce être un adversaire redoutable pour Onoda qu'il défi pour l'étape montagneuse. Sauf que retournement de situation, Shin Yoshimoto n'est finalement qu'un vantard présumant de ses forces qui va avec son capitaine se faire battre à plate couture et à plusieurs reprises aussi bien par Onoda, que l'équipe au complet de Sôhoku, où encore par Jinpachi Tôdô et Sangaku Manami de Hakone. Une vaste fumisterie ! L'intérêt principal se trouvera avec le retour des équipes rivaux les plus connus de l'inter-lycées avec Hakone, Kyoto Fushimi (avec regret sans Midosuji) et même l'équipe d'Hiroshima Kureminami que j'ai apprécié retrouver. Les affrontements entre ceux-ci sont très appréciables avec une bonne valorisation pour l'équipe de Hakone dont on est ravi de retrouver ses membres : Jinpachi Tôdô, Toichiro Izumida, Sangaku Manami, et en particulier Juichi Fukutomi, Shinkai Hayato et Yasutomo Arakita qui brillent durant ce long-métrage. Côté Sôhoku bien qu'il n'y a rien de neuf à se mettre sous la dent on est content de retrouver les mentors : Shingo Kinjo, Jin Tadokoro et Yusuke Makishima, ainsi que le survolté Naruko Shôkichi et le réfléchi Imaizumi Shunsuke. N'oublions pas la vedette Onoda Sakamichi qui n'offre finalement rien de neuf que ce que l'on a déjà vu dans les saisons 3 et 4 de la série animée. On aura avec les membres de Sôhoku au moins droit à une " nouveauté " avec une séquence comique durant laquelle l'équipe entière chante la chanson emblématique de Yowamushi Pedal : "Hime Hime". Une étape obligée de la franchise qui à le mérite de faire rire.
Yowamushi Pedal : le film, tiré du manga de Wataru Watanabe et réalisé par Osamu Nabeshima est une véritable déception pour celui ayant vu les saisons 3 et 4 de la série animée, que le récit repompe dans sa partie dramatique porté autour de Yusuke Makishima, pour en faire une relecture servie sur une partie inédite mais mineure autour du tournoi de Kumamoto Daiichi avec son club local. Une aventure hors série qui n'est pas canonique au récit principal avec pour seule véritable réussite une belle réalisation. Ne surtout pas regarder ce film sans avoir vu au préalable Yowamushi Pedal saison 3 : New Generation, et la saison 4 : Glory Line, sous peine d'être sévèrement spoiler. Dans le cas contraire, c'est un film à voir comme un hommage bienveillant à la franchise.
Vous voici prévenu !
- On a été invités à une course ce mois-ci.
- Le Kumamoto Daiichi, la Course de Montagne du Pays de Feu ?
- Celle à Kyushu ?
- Oui. Chaque année, les équipes qui ont bien réussi à l'inter-lycées sont invitées. Préparez-vous !
Créée
le 26 mai 2022
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