Jean-Michel à moitié (mais à fond)

Difficile de passer à côté de Yungblud quand on s'intéresse au Rock ces dernières années. Avec son look androgyne et sa musique qui fait le pont entre plusieurs courants (Rock, Pop et Hip-Hop), le voir programmé à Rock en Seine était une évidence.

La captation en elle-même est pas mal du tout, confiée comme souvent pour les retransmissions destinées aux chaînes publiques à la société Sombrero & Co. Le son de la batterie et de la guitare acoustique est pas tip top, mais ce sont les aléas du direct.

Si Yungblud est très charismatique tant il est énergique et capable de tenir la foule au creux de sa main, j'ai été déçu par le fait qu'il ne chante que la moitié de chaque morceau. Ça m'a rappelé Thirty Seconds to Mars qui ne faisait pas ça en début de carrière et a commencé à le faire de plus en plus. Dans le public ça doit être assez amusant, tout le monde chante, mais à écouter derrière c'est assez soûlant à la longue. On a donc des pistes de soutien qui sont là sur les refrains puisque Yungblud n'en chante à chaque fois que quelques mots, mais ça casse un peu le côté Live. Je n'ai rien contre les pistes de soutien, si elles servent à faire ce que les musiciens sur scène ne peuvent physiquement pas faire. Le public est déjà chaud bouillant dès que le concert commence alors hurler un peu moins toutes les trente secondes pour pouvoir chanter les chansons quasiment en entier aurait pu être une bonne idée.

Ça reste une pile électrique qui doit être très agréable à voir sur scène, mais ça sonne mieux sur album.