Zack et Miri se connaissent depuis très longtemps, et sont pas loin d'être les meilleurs amis du monde. Ayant grandi ensemble et fait les 400 coups dans tous les recoins de leur ville, les voilà devenus colocataires du même appartement dont ils ont du mal à payer les factures. Bossant dans une sorte de Starbucks du pauvre, ces deux amis aussi assortis que Popeye et Olive Oyl, se lamentent sur leur sort peu enviable. Et ils ressentent d'autant plus leur échec le soir où ils assistent à une réunion des anciens membres de leur lycée. Voir cette enfilade de sourires plus blancs que blancs leur donne encore plus le cafard. Et c'est encore pire quand ils rentrent chez eux et qu'ils se rendent compte qu'on leur a coupé l'eau et l'électricité. Ils sont bien partis pour passer un bien exécrable hiver...

Sauf que Zack est un sacré malin. Ayant découvert qu'un de ses anciens camarades de lycée s'est mis en couple avec une star du porno gay, il a vite compris combien il y avait là un moyen de se faire de l'argent facilement et très rapidement. C'est ainsi qu'il arrive à convaincre sa meilleure amie et confidente, Miri, de tourner avec lui leur film pornographique. Persuadé de tenir là la meilleure idée qu'il soit, il arrive à convaincre d'autres quidams de se lancer dans cette aventure plutôt incroyable. C'est ainsi que Zack et Miri vont se lancer dans un tournage en dessous de la ceinture, et se rendre compte rapidement combien tout cela est plutôt difficile.

Un sujet aussi porté sur la gaudriole et l'humour paillard ne pouvait qu'être le fruit de la semence d'un hurluberlu tel que Kevin Smith, célèbre geek porté sur les comics et le mauvais goût. Si le bonhomme n'est pas aussi trash que John Waters, il partage toutefois le même goût pour les situations absurdes, l'humour scatologique et provocateur, et une liberté de ton complètement irresponsable.

Ce rondouillard moustachu fort sympathique s'est rendu célèbre avec un film tourné en petit comité, CLERKS LES EMPLOYES MODELES, qui défraya la chronique par ses dialogues osés et ses séquences totalement barrées (on y voit une jeune femme se taper un cadavre, dans les toilettes, quand même...). Dès ce premier film, Smith créa et incarna, avec son comparse Jason Mewes (qui à l'époque de ce premier film sortait tout juste de l'adolescence !), les personnages de Jay et Silent Bob
(Motus Bob en version française), qu'il fit revenir dans quasiment tous ses films (de DOGMA à CHASING AMY, en passant par MALLRATS et surtout JAY ET BOB CONTRE ATTAQUENT ) ainsi que dans d'autres productions (de chez Miramax, notamment) tels que SCREAM 3 (ils font partie des touristes qui visitent le plateau de tournage de STAB 3) et qui eurent même droit à un comics ! Jay et Bob sont deux hurluberlus totalement idiots, squattant le devant d'une épicerie et provoquant tous ceux qui passent à quelques mètres d'eux, et ils sont devenus tellement célèbres que leur créateur est aujourd'hui adulé par des geeks aussi timbrés que lui.

Miriam Linky: Help me get this shit outta my hair ! Just use the water outta the toilet !
Zack Brown: There's poo in there !
Miriam Linky: The back part of the toilet !

Bref, ce Monsieur promène sa bouille partout, il a depuis œuvré dans l'univers du comics comme scénariste (notamment pour le personnage de DAREDEVIL ) et en ce qui concerne le septième art on constate que même s'il s'est assagi avec l'âge, on retrouve toujours dans ses derniers films le même goût pour les dialogues fous et l'humour assez dingue. Un film de Smith est reconnaissable entre mille, car il s'agit d'un style très référentiel qui parfois cite ses aînés (auteurs de bd, rockeurs, films etc) ou s'auto cite littéralement (voir JAY ET BOB CONTRE ATTAQUENT ). Si l'œuvre de ce cinéaste sort du lot et peut parfois surprendre, il faut lui reconnaître une vraie originalité. On peut regretter alors ici de voir ZACK ET MIRI FONT UN PORNO débarquer directement dans notre salon sans passer par la case cinéma, le film étant une nouvelle victime de la déplorable distribution cinématographique française.

C'est tellement plus intéressant de nous ressortir AVATAR en salles avec 10 minutes en plus, vous pensez bien...



Partie 2 – JE VOUDRAIS BIEN QUE MON APPAREIL PHOTO SE CHARGE VITE PARCE QU'IL FAUT QUE JE FASSE DES PHOTOS POUR CET AVIS


Ce film est une pure comédie romantique à l'américaine, avec tout ce que cela implique de qualités (nombreuses) et de défauts (moindres), et elle n'a pas pour vocation principale de provoquer un grand bouleversement dans l'industrie cinématographique. Si le film contient des éléments provocateurs, il suit cependant le fil classique d'une comédie d'un genre bien connu, dont la construction narrative a depuis longtemps été usée jusqu'à la corde mais qu'on se plait toujours à retrouver.

Ce genre de film n'a pas pour autre but, c'est avéré, que de redonner le sourire quand on a un coup de mou, un moment de baisse de régime ou que l'on vient de payer ses impôts. Même si elles sont légères, il ne faut pas voir les comédies romantiques d'un œil méprisable, et puis nombreuses sont celles qui tiennent plus du classique que du navet irregardable. Mais l'intelligentsia voit souvent ce genre cinématographique avec méfiance, comme si elle observait un gros morceau de guimauve de loin sans trop oser y goûter afin de voir si elle est bonne ou pas. Mais voilà, au même titre que les films gores ont leurs fans, ces comédies là ont leur cohorte d'amateurs qui sont prêts à oublier les défauts inhérents au genre pour avoir leur dose de vie en rose.

Zack Brown: Good. I'm getting tired of fuckin' a fleshlight.
Miriam Linky: [laughing] You fucked it ?
Zack Brown: Yeah.
Miriam Linky: What'd it feel like ?
Zack Brown: Hu. fucking a flashlight.

La comédie romantique a pour habitude d'obéir à une construction narrative très précise, et comme pour certains films de genre horrifique, elle se limite à suivre les mêmes règles. En effet, une telle œuvre met en avant un duo de personnages initialement mal assortis (ici, ce sont deux amis d'enfance, colocataires, que tout oppose) et qui ne s'attirent pas forcément au départ (ce peut être par leur physique, comme ici, ou par leur style, leur mode de vie etc.) et qui finalement vont finir par s'aimer, après un faux rebondissement, à la grande surprise de tout le monde. Enfin, grande surprise, les mots sont peut être forts, car évidemment, le tout a tellement déjà été utilisé que le spectateur sait très bien comment l'histoire va se dérouler.

Cette ligne narrative évite finalement au spectateur toute surprise, le condamnant à retrouver les petites routes qu'il connaît si bien, mais qu'il est toujours aussi content d'emprunter. Et ZACK ET MIRI FONT UN PORNO ne fait rien d'autre que nous resservir une soupe que l'on a l'habitude d'acheter, mais comme Kevin Smith se permet de lâcher quelques glaviots dedans, elle a un goût finalement quelque peu surprenant. Cela joue en la faveur de ce film romantique, moins terre à terre que d'habitude, et qui propose une galerie de héros très attachants, que l'on s'étonne de rencontrer ici, d'ailleurs...

Zack Brown: Brandon, uh, is the star as such adult fare as, what was that one called again ?
Brandon: "You better shut your mouth or I'm gonna fuck it."
Zack Brown: That's right. I'm surprised I forgot that.

En effet, curieusement, Kevin Smith se retrouve à se promener sur le territoire de son confrère Judd Apatow, cinéaste / producteur comique adulé par nos critiques ( 40 TOUJOURS PUCEAU, EN CLOQUE (MODE D'EMPLOI), SUPERGRAVE, SANS SARAH RIEN NE VA etc.). Non seulement il emprunte à sa tribu quelques acteurs phares ( Seth Rogen, Elizabeth Banks, Craig Robinson, Gary Bednob...), mais il lui pique aussi son style caustique et ses personnages un peu amers. Judd Apatow étant aujourd'hui le cinéaste à suivre en la matière humoristique, on pourrait trouver dommage que notre sacré geek pileux soit allé lui copier dessus. Sauf que le résultat est réussi car ce qui fait la force des films et productions Apatow, et donc de ZACK ET MIRI, ce sont justement ces héros très attachants, proches de notre réalité et non pas voisins de nos fantasmes. Kevin Smith ne filme ici que des gens comme vous et moi, il ne cherche pas à embellir la réalité. Et il ne tombe pas non plus dans l'excès inverse, ne sombrant donc pas dans le réalisme social à la française. Ses héros forment une famille très unie, soudée contre l'adversité et le démon monétaire, et dont chaque membre est très riche en couleurs et donc source de gags assez hilarants.

On prend plaisir à suivre cette aventure, et ce n'est pas forcément parce qu'il y a plein de fesses et des bites dedans (oui j'ai écrit le mot bite) (non je ne le remplacerai pas par un biiiiiip parce que tout le monde saurait de toutes façons à quoi je fais allusion) mais bien parce que Smith aime ces gens et nous les fait donc aimer. Son emprunt à Judd Apatow n'a donc rien de répréhensible, au contraire, et il ne fait qu'améliorer son cinéma qui, si lui aussi ne s'adressait qu'à un public cible, les geeks, ne cherchait pas forcément à les rendre sympathiques.

De plus, dans ZACK ET MIRI FONT UN PORNO, on a un peu l'impression de retrouver un duo aussi bien assorti que ne l'étaient Seth Rogen et Katherine Heigl dans EN CLOQUE (MODE D'EMPLOI) (de Judd Apatow, justement). Non seulement on retrouve le rondouillard acteur (qui a depuis fondu pour le rôle titre du FRELON VERT !) dans un rôle quasiment similaire, fond de commerce du comédien (c'est-à-dire un personnage assez acerbe, plein de réparties aussi chocs qui fusent telles des balles) mais on a aussi la jolie blonde, belle fille qui s'ignore et qui multiplie les bévues (ici, Elizabeth Banks, donc) mais qui a un cœur énorme.

Les deux acteurs jouent à merveille et on croit totalement à leur incroyable aventure dans l'industrie du porno, leur simplicité effarante rendant les péripéties d'autant plus drôles, leurs répliques caustiques encore plus hilarantes. Les personnages sont tous finement dessinés, mais il faut admettre que ce sont bien Zack et Miri qui sont les plus réjouissants du lot. Encore heureux, d'ailleurs, pour un film qui met leur nom si bien en avant (le titre français ne faisant que traduire littéralement le titre américain, pour une fois) et qui plonge ces deux êtres normaux dans l'industrie du sexe filmé.

Zack Brown: Where's the clitoris again ? Is it in your ass ?



Partie 3 – JE VOUDRAIS BIEN QUE LES SILENCES SOIENT MOINS PENIBLES A SUPPORTER


Une industrie du porno que l'on pénètre (!) sous un angle particulier, celui du cinéma X purement amateur, bien évidemment, et non pas du côté de ceux qui y œuvrent sous les sunlights et croulent sous les Hot d'Or. Il s'agit ici de verser dans la comédie la plus trash et provocante possible et non de verser dans une peinture sans fard ni paillettes du monde du cul en images. Nous ne sommes pas dans un film qui cherche à blâmer, ni critiquer ce type de films, bien au contraire. Il ne s'agit donc pas de faire comme dans le très beau DEJA MORT de Olivier Dahan, par exemple, qui versait dans le sordide flamboyant. ZACK ET MIRI FONT UN PORNO de façon totalement innocente, dans un but certes lucratif, mais ne cherchent pas autre chose que de se sortir des embrouilles dans lesquels ils sont plongés. Le film ne veut pas nous montrer autre chose qu'un sujet propice à une profusion de gags en dessous de la ceinture (et il y a des trucs rigolos en dessous de la ceinture, hein, franchement...), et ne cherche en aucun cas à blâmer ses personnages ni à les égratigner méchamment.

Zack Brown: What's your name ?
Lester: Lester. Lester the Molester Cockenschtuff.
Zack Brown: Wow. That's a great porn name.
Lester: I get to pick a porn name ? Then I want to be called Pete Jones.

Alors certes, avec un tel sujet et un tel cinéaste aux commandes, le film ne pouvait que verser dans l'humour le plus dingo qu'il soit. Pourtant les grands fans de Kevin Smith seront certainement déçus de son manque d'audaces car il n'est pas allé aussi loin qu'il l'avait fait dans ses précédents films. En effet il a mis la pédale douce dans ses hardeurs (oui je sais comment s'écrit véritablement ce mot, voyons...), le tout reste fidèle à l'esprit d'une comédie romantique. Ça ne l'empêche pourtant pas de proposer un film dont les gags sont particulièrement audacieux pour une comédie mainstream (c'est-à-dire conforme au tout venant de la production cinématographique) et même s'il ne risque pas de choquer outre mesure, ZACK ET MIRI FONT UN PORNO surprendra quand même les non amateurs du cinéma de ce Monsieur.

Car il s'agit tout de même d'une vraie comédie au sens noble du terme, c'est-à-dire qu'elle déclenche à maintes reprises les rires, et parfois même les fou rires. Le spectateur se retrouve face à deux héros plongés dans une situation totalement absurde et dont les situations qui en découlent se révèlent toutes plus drôles les unes que les autres. Le rythme ne faiblissant jamais, Kevin Smith ne fait que proposer une escalade dans l'humour, par le biais de saynètes riches en douce folie. Déjà, Smith nous dépeint un tournage de film porno amateur plutôt mouvementé dont les péripéties sont désopilantes tout en restant très coquines. De la scène où l'équipe de tournage réfléchit au titre de leur film jusqu'au casting des actrices, tout est déjà propice à une grande dérision et donc au rire. Et lors des séquences de tournage elles mêmes, il va de soi que le tout est tellement riche en couleurs, que le résultat n'en est que plus réjouissant, surtout quand l'équipe prend le parti de tourner en parodie X un film bien célèbre...

Si Kevin Smith pousse ses acteurs jusqu'à tomber le haut et le bas, il ne dépasse cependant que très rarement les limites de la provocation facile et grasse. Bien évidemment, certains passages oseront franchir les limites de la bienséance, mais le spectateur navigue toujours dans le style d'humour des frangins Peter et Bobby Farrelly ( MARY A TOUT PRIX, FOUS D'IRENE etc.) et Apatow sus nommé. C'est-à-dire que Smith ne verse pas ici dans le trash pour choquer le bourgeois ou le lecteur de Télérama, mais tape plus dans le registre de la gaudriole un peu folle, l'humour pipi caca bon enfant. Ainsi, il tape forcément en dessous de la ceinture et il ne fait pas dans la finesse, et il n'hésite pas à verser à un moment dans l'humour scatologique. Mais ce sera bien là un des rares moments où Smith s'égare vers son passé turbulent...

Delaney: What ? Han Solo ain't never had no sex with Princess Leia in the Star War !

Et il faut préciser que le bonhomme est quelqu'un de brillant et qu'il a tout bien appris de ses aînés de la comédie. Comme eux, Smith sait intelligemment faire monter en crescendo son gag : Il part par exemple d'une phrase de dialogue, puis il conduit son spectateur dans une saynète de plus en plus drôle, et enfin il rebondit sur les propos tenus juste avant, en concluant la séquence par un gag hénaurme. C'est la Sainte Trinité du gag, quoi, on part d'une situation de départ, on observe le gag se dérouler, puis on assiste à sa conclusion déjantée. Peu de cinéastes parviennent à ce résultat, aujourd'hui, ceux-ci se contentant d'un gag aussi vite présenté à l'écran qu'il a été éventé.

Kevin Smith ne joue que les amuseurs de foire et il réussit parfaitement son rôle, tout aidé qu'il est par une troupe d'acteurs incroyables dont chaque personnage incarné est un gag à lui tout seul. Que ce soit le vieux pote black qui en marre de son épouse, jusqu'à la strip teaseuse qui « n'aime pas l'amour anal, pardon, oral », tous bénéficient d'un petit moment de gloire lors duquel ils vont pouvoir briller. Et Kevin Smith étant un ciseleur de dialogues fort pertinents, les mots qui sortent de leur bouche (je parle bien de mots, ici) (je ne dis pas toujours des choses cochonnes non plus, hein) ont de quoi vraiment faire rire aux larmes, pour peu que l'on soit suffisamment ouvert d'esprit, bien évidemment.

Le film est donc très bien dialogué, et l'acteur principal, Seth Rogen trouve là des mots à sa mesure, que l'on croirait écrits par lui et ses copains (Judd Apatow and cie, donc). Il n'y a qu'à voir la formidable scène qui se déroule lors de la soirée de retrouvailles des anciens du lycée, vrai moment d'anthologie lors duquel nos deux héros se confrontent à leur passé. Les mots fusent comme des balles, les répliques sont cinglantes, on retrouve là le Kevin Smith audacieux que l'on aime. La séquence de dialogue entre Seth Rogen, Brandon Routh et Justin Long (en guest stars trash de luxe, franchement à se tordre !) et le quiproquo qui s'ensuit avec la jolie Elizabeth Banks est réjouissante. Elle laisse deviner ce que le film aurait pu être si Kevin Smith ne s'était pas donné des limites. Mais en l'état, ZACK ET MIRI FONT UN PORNO peut être soft, mais leurs fesses sont suffisamment fermes pour nous faire rebondir de rire en rire.

Zack Brown: [suggérant un titre porno] Fuckback Mountain !



JE VOUDRAIS DIRE DEUX MOTS SUPPLEMENTAIRES SUR


L'interprétation :

Seth Rogen et la trop charmante Elizabeth Banks forment un couple parfait à l'écran, les deux acteurs formés à l'école de la comédie sont au top de leur forme. Le premier, habitué des rôles débonnaires et un peu patauds est une nouvelle fois à l'aise et fait passer beaucoup d'émotions au travers de son regard d'ours en peluche. La seconde, elle, tourmente un peu son image de blonde dévergondée et hyper sexuée qu'on a pu lui connaître jusqu'alors (notamment dans 40 ANS TOUJOURS PUCEAU et HORRIBILIS) pour composer brillamment ici une jeune femme un peu à côté de ses pompes et qui regarde le mur dans lequel elle a fini par se cogner. Elle apporte beaucoup de charme à ce rôle un peu anti glamour (elle se lave les cheveux dans les wc, c'est dire) et parvient à salir son image de pin up sans sombrer dans le ridicule.

Face à eux, dans le rôle des acteurs porno et de l'équipe technique, on retrouve le génial (oui, génial) comparse de toujours Jason Mewes, dans un rôle à la hauteur de sa vulgarité verbale, celui d'un acteur de cul qui n'a pas froid aux yeux ni en dessous de la ceinture. Il est à l'origine de quelques scènes assez osées, dont une à la longueur de son, enfin bon, de sa, enfin comment dit on déjà... ah oui, on dit une bite.

Et on retrouve Craig Robinson qui trimballe son flegme et sa fainéantise tranquille avec toujours autant de talent et de justesse. Récemment il faisait un retour fort sympathique dans le mal compris HOT TUBE TIME MACHINE (ou LA MACHINE A DEMONTER LE TEMPS en vf), fort bel hommage rendu à la trilogie de Marty Mac Fly sorti à la sauvette dans 3 salles parisiennes. On complètera le tout avec Jeff Anderson, un des acteurs fidèles de Kevin Smith (il ne joue que dans ses films) qui comme toujours est aussi drôle que possible.

Miriam Linky: Nobody wants to see us fuck, Zack !
Zack: EVERYBODY wants to see ANYBODY fuck.

Et on finira en joie devant la trogne de Tom Savini, grand maître des effets gores ( ZOMBIE, MANIAC, VENDREDI 13 etc.) dans un rôle malheureusement trop court, et devant les jolis seins encore fermes (héhé) de Traci Lords et de Katie Morgan qui officient comme il se doit dans des rôles de starlettes du porno avec beaucoup d'humour.
joel34
6
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le 18 janv. 2011

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joel34

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