Zazie dans le métro est une très bonne comédie burlesque française réalisé par Louis Malle, coécrite par Jean-Paul Rappeneau, d'après le roman de Raymond Queneau qui met en scéne une petite fille provinciale de dix ans très espiègle au langage trivial, qui se prénomme Zazie (joué par la très espiègle Catherine Demongeot qu'on reverra par la suite dans Faites sauter la banque ! de Jean Girault)... Laquelle rêve de voir le Métro et le temps d'un week end, va être confié a son oncle Gabriel (joué par le déjà excellent Philippe Noiret dont c'est le premier role important sur grand écran...), un danseur travesti de cabaret qui vit avec une superbe femme Albertine (joué par la très jolie Carla Marlier qu'on reverra par la suite dans Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil) une ménagère modèle... avec lequel elle va vivre des drôles d'aventures digne d'une comédie burlesque ou plutôt d'une bande dessinée assez folle ou elle va rencontrer Pedro Surplus alias l'agent de police Trouscaillon alias Aroun-Arachide (Triple roles (voir le film pour comprendre) joué par l'excellent Vittorio Caprioli qu'on reverra dans Le Magnifique de Philippe De Broca), Turandot (joué par le très bon Hubert Deschamps), un patron de café et propriétaire de l'appartement de Gabriel... Mado petits pieds (jouée par Annie Fratellini), une serveuse au grand cœur de café amoureuse de Charles (joué par Antoine Roblot) un chauffeur de taxi et le meilleur ami de Gabriel... La veuve Mouaque (jouée par Yvonne Clech... une très bonne actrice de second plan qu'on reverra dans Faites sauter la banque ! de Jean Girault et Quand passent les faisans d'Édouard Molinaro)... et Ferdinand Gridoux (joué par l'excellent Jacques Dufilho) une sorte d’artisan a tout faire (voir le film pour comprendre)... Dans le Paris de 1960, Louis Malle nous montre l'église Saint-Vincent-de-Paul, désignée comme la Sainte-Chapelle, la place Franz-Liszt, la gare de l'Est, un bistrot, le marché aux puces de Saint-Ouen, le pont de Bir-Hakeim, la galerie Vivienne et le passage du Grand-Cerf, l'édicule Guimard de la station de métro Bastille (détruit en 1962), les quais de la Seine, un cabaret de Pigalle (tourné en studio) et bien sûr la tour Eiffel.... Enfin bref, une visite très burlesque de Paris vu par une petite fille de dix ans... qui comme le roman de Raymond Queneau (une parodie burlesque de multiples formes romanesques (roman d'apprentissage, épopée de l'Odyssée d'Homère)... parodie la tradition cinématographique...