Zodiac

Zodiac, tueur en série apparaissant dans les années 60 à San Fransisco est très intelligent. En effet, celui-ci communique avec une maison de presse par l’intermédiaire de messages cryptés, informant la police et la presse de chacun de ses crimes. Nous suivons Paul Avery, spécialiste des affaires étrangères et David Toshi inspecteur de police qui vont faire leur possible afin de démasquer le coupable. Cependant, le Zodiac s’avère être plus coriace que jamais. Robert Graysmith, jeune et intelligent dessinateur de presse extérieur a l’enquête, n’ayant donc aucun pouvoir pour intervenir va tout de même consacrer 10 ans de sa vie a cette affaire presque abandonnée en cours de route.
Zodiac réalisé par David Fincher est un thriller plutôt sympathique. En quelques mots je dirais que j’ai appréciée ce film mais malheureusement celui-ci se place en dessous de mes attentes.
Le scénario se noye dans une réalité puisque celui-ci reflète des événements passés de 1964 aux années 2000. Malheureusement, le film est beaucoup trop long et mal proportionné puisqu’il dure environ 2h30. Les trente premières minutes sont réservées a la présentation des personnages soit l’équipe de journalistes, le tueur et ses meurtres ainsi que l’équipe de policiers chargés de l’affaire. Ainsi, le nombre trop important de protagonistes perd le spectateur et rend la trame bien difficile et incompréhensive. Alors que l’on nous présente Robert comme le protagoniste principal celui-ci est oublié pendant la deuxième partie de l’histoire c’est alors qu’il ressurgit et reprend sa place en dernière partie. Je n’avais jamais visionnée un film construit de cette manière ducoup je n’ai pas véritablement été transportée par le rythme du film.
J’ai beaucoup appréciée le casting rassemblant Jake Gyllenhaal (Prisoners, Southpaw) incarnant un Robert subjuguant passant d’un simple spectateur de l’enquête à acteur de celle-ci, Robert Downey Junior (célèbre Iron Man) et Mark Ruffalo (notre Hulk). Je pense que malgré ma faible déception, ce film aussi complexe qu’il ne paraît mais tout de même constructif devrait être visionné plusieurs fois par son spectateur puisque certaines scènes paraissent illogiques.