Si on commence par le début, il faut commencer par dire que Zombie, Dawn of the dead possède la meilleure entrée en matière de toute l'histoire du cinéma.
Après un minimum de panneaux des distributeurs, s'affiche une image orange dégueu 70's accompagnée du premier coup de grosse caisse de l'abbaye des morts vivants de Goblin. Un ensemble basse/batterie qui pulse non plus sur le rythme cardiaque mais bien sur la cadence de marche de ces morts vivants.
Sur ce fond orange, on apprend que c'est un film de George A. Romero, fait en collaboration avec Dario Argento, qu'il y a des acteurs, des maquilleurs etc... tandis que la caméra dézoome.
On découvre alors que la couleur est bien étalonnée, l'orange dégueu 70's n'étant rien d'autre que du papier peint propre à l'époque, pendant que la musique continue de nous faire flipper, le son révèle une agitation environnante, le recul de la caméra révélant alors une blondinette (Barbara II) en PLS le regard terrifié.
Nous sommes dans un studio de télévision en panique générale, sans rien montrer d'autre, on devine que dehors les gens sont cloitrés en attente d'informations dont personne n'est sûr qu'elle est diffusée même s'il est flagrant que l'info est diffuse, les intervenants, catastrophistes ou terre à terre, se foutent sur la tronche, la bagarre devient générale...
C'EST LA FIN DU MONDE
Il faudra attendre les deux tours de Peter Jackson pour rentrer dans un film aussi vite et ce sera une nouvelle fois une histoire avec un mort encore vivant