Vilipendé par la critique à sa sortie (après 5 ans d'interdiction), il est aujourd'hui porté aux nues. Faisons donc la part des choses, le film est déjà trop long, et la séquence centrale dans le supermarché avec ouverture et fermeture de porte finit par lasser sérieusement (d'autant que ce n'est pas si évident à suivre). On nous a expliqué que le film critiquait la société de consommation ? Oui, peut-être, mais dans ce cas ou bien c'est maladroit, ou bien c'est juste anecdotique. La force du film est ailleurs, avec l'arrivée des bikers se livrant à un jeu de massacre d'une sauvagerie incroyable, se pose alors la question de la survie de l'humanité, vaut-elle la peine si c'est pour en arriver à ça ? Et après nous avoir dégoûté de l'espèce humaine, Romero se souvient soudain qu'il tourne un film de zombies et nous offre du gore de chez gore.