Le premier Zoolander est pour moi une pépite de la comédie absurde. J’étais donc impatient de voir la suite.
Une chose m’a premièrement marqué, c’est à quel point Ben Stiller et Owen Wilson (ainsi que le reste des acteurs), n’ont quasiment pas vieilli. En quinze ans, ces comiques n’ont pas pris une ride.
J’étais également très enthousiaste avec cette intro qui résume parfaitement ce qui s’est passé dans le volet précédent et les conséquences de la nouvelle vie de Dereck Zoolander. C’était drôle, débile, farfelu et hilarant.
J’étais donc, ultra confiant.
Et puis, tout a gaffé.
Qu’on se le dise en face, Zoolander 2, c’est la même chose que Zoolander 1. C’est ce à quoi j’ai pensé durant une heure devant ce film. Les mêmes blagues, les mêmes répliques, rien ne changeait. Et j’avais une triste impression que Ben Stiller faisait une suite sans aucune idée puisqu’il n’y avait rien de nouveau. A part quelques éléments scénaristiques qui ne font qu’enrichir légèrement l’univers, y avait vraiment rien de neuf. Alors oui, c’est cool de retrouver les personnages, leurs habitudes, mais bon, c’est dommage de voir qu’en quinze ans, y a pas grand-chose qu’à changer.
J’étais avec un pote et j’avais le terrible sentiment qu’il s’ennuyait grave. Zut, quand je veux lui montrer un film de Ben Stiller, il faut qu’il soit naze. Parce que, bon, c’est les mêmes blagues que le premier, mais ça assume pas. Du coup, ça fait reprise lourdingue d’une blague juste pour faire plaisir aux fans parce que ça nous a fait rire dans le premier.
D’ailleurs, le doublage français de Stiller que j’adore tellement dans le premier n’est plus le même ici. Ferrell et Wilson ont gardés leur voix originale, mais la nouvelle de Stiller est naze et pas du tout en accord avec le personnage. C’est pas décalé, c’est juste terriblement niais.
Et puis mon pote est parti, fallait qu’il s’en aille. Mais moi j’ai continué. Et là, j’ai rigolé.
En fait, il ne manquait plus qu’une chose pour que le film démarre enfin : Will Ferrell. Une fois qu’il débarque, ça part dans tous les sens, c’est très débile, vraiment, mais qu’est-ce que je me suis marré. J’ai retrouvé tous ce que j’aimais du premier, des références à gogo, des caméos à gogo, des situations débiles à gogo. Et vraiment, cette dernière demi-heure, c’est juste parfait. C’est un festival de débilité, mais ça marche du tonnerre !
Donc Ben Stiller se rattrape à la dernière minute avec sa suite de Zoolander. Si la première partie est tristement naze et indigne du premier film, sa dernière partie est une véritable réussite ! Un film à voir si on a aimé le premier.