Le monde se divise en deux catégories : ceux qui mangent et ceux qui sont mangés. Enfin, ça c'était avant. Car oui, si Disney va piocher ses personnage dans le règne animal c'est bien pour parler de ce qui fait le fondement de l'humaine : la civilisation (procédé classique, vous me direz).
Alors tout semble aller pour le mieux comme ça. On a des animaux sauvages qui ont eu accès la Lumière de la civilisation. Sauf qu'élément perturbateur : certains prédateurs disparaissent. C'est l'occasion pour notre petite héroïne - une petite laine fraîchement arrivée de la campagne pour être policière à Zootopie. S'ensuit une enquête qui va mettre en doute la civilité des prédateurs dans leur ensemble.
Zootopie nous raconte donc une histoire sur la différence et sur la sauvagerie qui sommeille en chacun d'entre nous. Tout ça se fait au travers d'une enquête amusante à suivre qui oscille entre un rythme soutenu et un autre beaucoup plus tranquille (je pense ici à la scène du paresseux présente dans la bande-annonce). Si on n'est pas au niveau du mastodonte Vice Versa, on a quand un beau brontosaure avec Zootopie (je ne sais pas pourquoi j'illustre ça avec des dinosaure, alors que j'y connais rien, peut-être que le titre du film me fait trop penser à Dinotopia). Enfin bon, on a quand même une galerie de personnages attachants (notamment ce renard de Nick) et un univers que ce film est loin d'avoir épuisé. J'attends donc une éventuelle suite avec plaisir.
PS : je l'ai vu en version française et j'ai trouvé l'adaptation vraiment réussie. On trouve quelques jeux de mots efficaces qui sont clairement dû à la créativité des traducteurs. Mention spéciale.