Le Nintendo Switch est le mal. Depuis qu’elle est entrée dans mon foyer, j’y verses des heures de temps que j’avais l’habitude d’abandonner à la lecture. La raison est bassement physique : la posture de jeu permise par le mode portable - à savoir le vautrage sur clic-clac - est la même que celle propice à l'immersion dans un bon bouquin. Et dire que j’ai passé 20h sur Hollow Knight, alors que j’aurais pu lire le dernier Houellebecq ou les mémoires de Philippe de Villiers. Quel gâchis.
Comme un signe divin envoyé du hauts des cieux par les anges de l’Académie Française, la rédemption est venue avec l’apparition le 12 avril, sur l’e-shop de la Switch, d’un jeu d’aventure textuel. En effet et à l’inverse d’Émile, A Dark Room se prive presque intégralement des images, et n’invoque que les mots et le son pour stimuler notre imagination.
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