Jeu fini en 33 heures, lvl max et une grosse partie des quêtes effectuées (m’en manque 5, je dirai) :
Un jeu sur ma To Do list sa sortie, encensé par plusieurs fans de Paper Mario, j’ai fini par le démarrer dès que j’ai vu qu’Origami King (que je vais quand même faire plus tard, juste pas avec les mêmes attentes) ne serait finalement qu’un faux RPG.
Pour résumer les choses, c’est un bon cousin de la Porte Millénaire (LPM).
Pour creuser un peu plus loin, ça révèle aussi a quels points les Paper Mario sont une formule qui se doit d’être réglée au millimètre :
Le jeu reprend le même système que LPM jusqu’à l’interface qui singe le maître mais réussi a introduire une mécanique qui marche très bien : le Team Relay, qui permet de passer un tour a son collègue introduisant la particularité de Bug Fables, on incarne une team fixe de 3.
Ça se traduit par une spécialisation de chaque perso : Kabbu flip et réduit la défense des cibles au sol, Vi descend l’aérien et Leaf, les plantes et ennemis en sous sol.
Cette dynamique de groupe marche aussi dans les dialogues qui fonctionnent très bien, a l’inverse des récents Paper Mario : la quasi totalité des NPC ont un skin et une personnalité propre, donnant un scénario agréable malgré plusieurs raccourcis.
Je dirai quand même qu’il n’a pas le même éclat qu’un Paper Mario : Certains environnements souffrent de background aux couleurs unies donnant un coté plus enfantin que conte féerique, le scénario, tout aussi sympathique soit il, souffre par certaines scènes expédiées a la va vite.
Mais le plus gênant vient plutôt de la routine qui s’installe : malgré toutes les possibilités offertent par les badges, malgré certaines séquences venant couper l’exploration (par des phases d’infiltrations par exemple), le jeu a du mal a renouveler son gameplay.
Les Skills n’ont rarement plus de prétentions que faire plus de dégâts mais la logique des combats n’offre pas vraiment de variations du début a la fin du jeu.
Le fait d’avoir une team fixe dès le début du jeu bloque le rafraîchissement offert par les partenaires débloqués au fil du temps dans les Paper Mario.
Pour finir, il n’y que très peu de moyen d’augmenter ses stats d’attaques, on peut donc prendre un mauvais coup sur des ennemis bas lvl en fin de jeu, ce que je reproche a un jeu qui se dit RPG.
Malgré une certaine variété dans les environnements, ça n’égale pas le niveau, très haut, des 2 premiers Paper Mario.
A cause d’une ombre trop discrètes, les phases de plate forme souffrent aussi de quelques imprécisions. Le lancer de boomerang est pas toujours évident a visé.
Cette dernière partie paraît assez sévère mais mais je le dit clairement : c’est vraiment chercher la petite bête et Bug Fables est vraiment agréable a parcourir, il offre même un certain challenge comparé a son idole.
7.5/10