Même si je ne conseille vraiment pas ce jeu, sachez que j'estime quand même que pour ceux qui pourront l'apprécier, il est préférable de le découvrir entièrement, aussi, ne lisez pas la suite de cette critique si le jeu vous intéresse.
Franchement, faire un espèce de jeu à énigme, entièrement dans un menu, je trouve pas ça une mauvaise idée. D'ailleurs j'ai déjà vu ça dans un autre jeu (de devoir aller traficoter des trucs dans les options pour pouvoir progresser), et j'ai pas réussi à me rappeler quel jeu c'était :(
Le problème de Calendula, c'est que c'est quand même assez dégueulasse. Bon c'est les goûts et les couleurs sans doute, mais rien que le menu (bref quasiment le seul truc que tu vas regarder pendant des plombes), je le trouve insupportable, avec les espèces de fresques en fond, la sensibilité de la souris qui est beaucoup trop haute, ce que font les options... Alors oui je sais que c'est le principe, mais je trouve ça insupportable à utiliser.
Mon expérience... c'est comme... essayer de résoudre un sudoku avec un crayon de papier où la mine arrête pas de se péter, et avec le grille qui n'est pas posée sur une surface plate, mais genre sur un gravier (une feuille fine posée sur du gravier avec beaucoup de relief). C'est pas que c'est dur, c'est que c'est chiant ^^. C'est peut-être propre à moi, mais qu'est-ce que je n'ai pas aimé l'ambiance, les contrôles, ou les visuels... du peu qu'on fait et qu'on voit dans ce jeu.
C'est dommage car y'a eu quelques bonnes idées (ma préférée étant lorsqu'on crée l'ombre du curseur), mais le tout est noyé dans une forme pour moi repoussante, en plus j'ai eu un espèce de glitch dans la séquence avec les yeux qui m'a empêché de progresser (et j'ai mis limite plus de temps à essayer de débugger leur jeu qu'à y jouer...), et le peu de "scénario" qui nous est fourni fait l'exploit d'être donné dans une forme encore pire qu'un film amateur ruiné qui se veut artistique. Surtout que bon, je pense avoir bien compris la métaphore que le jeu voulait faire, et tout ce que j'ai envie de dire c'est "oui... et alors ?"