Factory Idle se présente dès le lancement comme un jeu incrémental (idle game) « plus dur que la moyenne », allant jusqu’à demander au joueur de brancher son cerveau (blasphème !). Le but est ici d’optimiser une usine à travers diverses chaînes de production, allant du fer aux tanks, de façon à gagner le plus d’argent possible sur la place qui est disponible. Le concept est plutôt intéressant, poussant à repartir du zéro en permanence pour optimiser au meilleur possible ses usines. En pratique, ça marche pas mal et ça pousse à la réflexion, même si plus on avance dans le jeu plus il faut attendre un moment avant d'obtenir les ressources nécessaires pour progresser un peu plus.
Si le jeu est diablement addictif, Factory Idle pêche beaucoup au niveau de l’ergonomie et de la présentation (notamment l’interface franchement pas pratique…). Le jeu ne fait que le minimum de ce côté, c’est un peu brouillon et des fonctionnalités basiques manquent cruellement (zoomer, faire des plans sans perdre d’argent par exemple ou un meilleur système de sauvegardes). Souffrant de son statut de « petit jeu flash », il n'y a donc aucunes options, le jeu s'affiche dans une petite fenêtre ne prenant qu'un petit bout de la fenêtre de votre navigateur, il n'y a quasi pas de raccourcis pour optimiser le gameplay (ironique pour un jeu d'optimisation), on ne peut pas jouer en plein écran. Et puis, on ne peut avoir que 3 sauvegardes à la fois, sachant qu'il est très facile de se tromper et de recharger une ancienne sauvegarde sans aucun espoir de retour dans la partie où l'on était.
Il reste néanmoins un chouette petit jeu gratuit pour occuper des nuits au sommeil absent. Ça occupe, ça fait réfléchir un petit peu et, après tout, ça reste un jeu disponible gratuitement.