«HiLight», cercles vicieux
D’abord, on observe. Puis on reproduit. HiLight est une machine à remonter le temps qui nous replonge dansSimon, ce bon vieux jeu de société consistant à répéter une séquence sonore en appuyant sur de grosses touches colorées (lui-même version électronique de l’ancestral «Jacques a dit»). A l’écran, s’affichent plusieurs cercles. L’un devient blanc l’espace d’une seconde. On pose son doigt dessus pour imiter le modèle. Le jeu ajoute alors un deuxième clic. Et si on suit toujours, un troisième. HiLight débute tout doux, mais à peine commence-t-on à prendre le rythme que l’affaire se corse de toutes parts : on apprend d’autres types de mouvements, comme le double-clic ou le «glissé» d’un cercle à l’autre, puis le nombre de cercles augmente, et voilà bientôt qu’il faut relier plusieurs cercles d’un seul geste. Au moindre faux pas, c’est fichu, il faudra tout recommencer.
Derrière son graphisme pastel tout ce qu’il y a de plus zen, ce jeu français réussit brillamment à nous transformer en boule de nerfs. Sans compter qu’on est chronométré, et qu’une seconde d’hésitation en trop nous vaut une moquerie en guise de game over : «Eh ouais, t’es trop lent !» Grrrrr.