Cette critique appartient à une critique de la trilogie originale Inazuma Eleven. N'hésitez pas à aller lire la critique du premier jeu avant celle-ci !
Après un première opus aux ventes satisfaisantes, Level 5 s'attelle rapidement à un deuxième opus, qui marque l'apogée de la série par une histoire plus sombre, un endgame très complet et une plus grande variétés de techniques, de personnages et pleins d'autres petites choses bien sympathiques.
Déjà, notons le plus visible : il y a deux versions d'Inazuma Eleven 2. Dans leur volonté de copier mais pas trop Pokémon, la licence divise ainsi son deuxième jeu en deux. La différence ? Des joueurs exclusifs à chaque version et une équipe à affronter différente dans chaque jeu. Hélas, l'intérêt est bien moindre que dans son aîné : les joueurs exclusifs sont peu nombreux, et les deux équipes n'apparaissent qu'après la fin du jeu. Une idée hélas réitéré pour le troisième opus avec non pas deux mais trois versions différentes.
Le scénario, quant à lui a décidé de nous faire une Empire Strikes Back. Par cela, j'entends que l'histoire a décidé de raconter la lutte (par le foot, oui oui) de l'équipe Inazuma contre des extraterrestres venu d'ailleurs et à la puissance démesuré. Si ce scénario vous semble tiré par les cheveux, ne vous inquiétez pas : il l'est. Mais comme toujours dans la licence, c'est la sincérité du propos qui finisse par avoir raison de nos craintes de série B stupide.
L'autre grande nouveauté, c'est la possibilité de jouer des femmes, ce qui n'était point possible dans le premier jeu. Si la nouvelle peut paraître assez anodine, elle est néamoins en accord avec les idées de rassemblement par le foot qui reste la grande thématique de la franchise.
Les techniques gagnent aussi du galon, que ce soit en terme de puissance mais aussi d'animation. On finit par se demander comment tout ça peut tourner sur une DS tant les prouesses et les détails en jeu sont impressionnants.
On gagne aussi un véritable endgame, avec de nouvelles équipes à aller battre, qui donneront du fil à retordre au joueur (les équipes de l'histoire restant assez simples à battre avec un peu de jugeote).
Hélas, on ne gagnera pas en rapidité dans le jeu, soucis qui ne sera pas réparé de la trilogie d'ailleurs. Un autre problème apparaîtra et s'il est ici peu important, il s'agit bien sur du scénario empiétant sur le gameplay. Il arrive ainsi que certains matchs soient joués avec handicap, l'histoire se créant durant les matchs. On commencera ainsi certains matchs avec un but dans notre camp ou pire. Si le problème n'est pas vraiment gênant, il le sera peut-être pour certains qui voulaient simplement faire leurs matchs de foot.
Notons aussi de plus nombreuses cinématiques et une localisation parfaite en français, et ce jusqu'aux noms des joueurs contenant parfois deux trois blagues qui feront sourire. La musique quand à elle, si elle était un peu en fond dans le premier jeu, est ici bien plus marquante. On se plaît à écouter le thème des matchs amicaux, très dynamique.
Inazuma Eleven 2 a tout de la suite maîtrisée, et si certains défauts viendront parfois empiéter l'expérience de jeu, il reste un des immanquables de la DS. Un jeu à faire, mais en sera-t-il de même pour le troisième opus ?