Et un paddle en moins !
Vu le niveau du jeu inachevé, autant s'en inspirer et faire une critique simpliste et mal rédigée. Just Cause semble être vendu comme un jeu bac à sable défouloir, mais c'est un simple mensonge...
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le 14 juin 2020
6 j'aime
Un de mes genres de jeux favoris, c'est les open world, ou jeux à monde ouvert. On recense plusieurs jeux étalons dont GTA qui est le maître étalon en la matière ,Saints Row ou l’Open world le plus déjanté et WTF ou encore Red Dead Redemption pour le côté Far West. Un autre Open World, moins connu et surtout moins apprécié est une saga créée par Avalanche Studio, la série des Just Cause. Et la question que l'on pourrait se poser, c'est en quoi Just Cause se différencie de ses concurrents ? La réponse est simple, la liberté des mouvements avec les Wingsuit, parachutes et grappins ainsi que les explosions. Oui Just Cause est beaucoup assimilé aux explosions. Cependant, cette saga a la fâcheuse tendance d'être assez moyenne ou comprenant de nombreux défauts. Nous pouvons donc nous demander si Just Cause 4 est similaire à ses congénères ou si l'idée de mettre en avant les tornades et autres catastrophes pseudo naturelles a pu corriger ces défauts récurrents. Nous allons donc voir cela de suite dans la critique qui suit (ah et je spoil, non ce jeu a franchement pas mal de défauts).
Que nous raconte cette nouvelle histoire de notre héro favori Rico Rodríguez ? Dans un pays fictif d'Amérique Latine du nom de Solis, Rico Rodriguez s'attaque frontalement à un groupe paramilitaire appelé la Main noire dirigé par Gabriella Morales. Rico a déjà eu affaire à ce groupe de mercenaires qui a servi Salvador Mendoza et Sebastiano di Ravello. En affrontant la Main Noire, Rico espère trouver des réponses sur la mort de son père. Aidé par Mira Morales, la propre cousine du commandant de la Main Noire, et d'autres rebelles, Rico va former l'armée du chaos pour affronter cette armée de mercenaires et en profitera pour renverser l'employeur de la Main Noire, à savoir le dictateur de Solis, Oscar Espinosa. Qu'en est-il des catastrophes naturelles alors ? Et bien tout cela est l'oeuvre de la main noire et d’Oscar Espinosa.
Et bien, c'est là que ça pêche. Les trailers du jeu mettent en avant ces catastrophes naturelles dont la tornade, malheureusement, le concept est sous exploité, très peu de missions ne concernent ces catastrophes naturelles. Et c'est vraiment décevant de voir un si bon concept si peu ou si mal exploité.
Si les catastrophes naturelles sont si peu exploitées, les méchants de l'histoire sont donc Espinosa et la main noire. Et bon dieu que cette histoire est cruellement basique et nulle à en mourir. Et cette histoire ne nous est racontée que à travers de peu de missions. Car en effet, le jeu a choisi le parti pris de faire des objectifs de conquête de territoires très nombreux et peu de missions scénarisées, environ 6 à 10, c'est trop peu. On se retrouve donc avec un jeu beaucoup trop répétitif basé sur des minables conquêtes de territoire répétitives. Le jeu en ligne droite va vous durer environ 12 heures dans les pattes, et 40 heures pour le 100%.
Et là vous vous dites “et bien cette critique commence mal, déjà pas mal de défauts”, et bien oui, et c'est pas fini puisque nous allons aborder l'aspect technique et graphique, et croyez-moi c'est mal barré !! On va commencer par les cinématiques, et bien la synchronisation labiale est vraiment dégueulasse, et qui dit synchro labiale, dit visages, et bien là aussi les visages et leurs expressions sont également dégueu. Ces cinématiques sont accompagnées de voix française qui tiennent la route et de sous-titres beaucoup trop petits et dont leurs tailles sont non modifiables.
Et les graphismes alors ? Même combat que les cinématiques, exceptés des jolis paysages à droite à gauche, le jeu est clairement en retard sur les standards actuelles ou ceux de sa sortie. Et on ne parle pas des ombres complètement pétées par moment. Ah et je vous ai dit que des voitures et décors apparaissent à la vue du joueur ? Non ? Et bien voilà, oui il y a du clipping qui est quand même un peu gênant.
Et je vous ai pas parlé de la maniabilité, de la jouabilité et du gameplay, dans ce jeu nous disposons d'une multitude d'armes, de véhicules de plaisance, de vitesse ou d'artillerie. On regrettera le choix étrange de pas pouvoir tirer au volant d'une voiture ou moto, sans compter que lorsque vous jouez la première fois sur manette, le mapping des touches paraît rude et bizarre la première fois que vous jouez (référence au boost et sa touche plus handicapante qu'autre chose sur manette). La maniabilité des véhicules est également très bizarre surtout les motos qui ne sont pas forcément contrôlables facilement.
Après si le jeu était entièrement fluide, ce serait bien, mais non, bien sur que non, le jeu a par moment certaines baisses de fluidite ou FPS, mais cela reste largement mieux que Just Cause 3 où ces baisses de framerate étaient juste ignobles et rendaient le jeun difficilement jouable.
Concernant la carte du jeu, la carte est découpée en 4 zones, la zone forestière, la zone méditerranéenne, celle désertique et enfin la zone enneigée. La map est donc grande et variée. Dans la zone forestière, la végétation est abondante et c'est franchement plaisant à voir et cela rajoute de la vitalité au monde du jeu, même si ce monde est vivant avec des gens en ville, des voitures sur les routes et des conflits entre notre gang de rebelles et la main noire.
Ah et j'aborde un dernier point qui concerne la musique, les différentes radios locales du jeu, radios hispaniques, sont vraiment bonnes, prenantes, diversifiées et plaisantes à écouter. Les 2 radios : Radio Fresca et surtout Furibundo ont des sons justes dingues.
On va finir avec les DLC, globalement ces DLC sont vraiment passables et pas ouf.
Points Faibles
Points Positifs
Paradoxalement, j'ai aimé parcourir ce jeu mais son nombre conséquent et impressionnant de défauts en font un jeu tout juste bon. Il est vraiment dommage que les développeurs ne peaufinent pas leur jeu pour en faire quelque chose à hauteur d'autres Open World actuels. Un 6/10 est donc la note logique que je lui attribue après cette critique.
PS : Voici d'où vient le titre de la critique : Et ça fait Bim Bam Boum
Parodie de Bim Bam Boum : Bim Bam Boum Bigard
PS2 : Les trophées ne posent aucun problèmes à être obtenus, on peut estimer une difficulté pour les faire tomber de 3/10.
Créée
le 25 janv. 2020
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