Reconnaissons-le, les jeux d’avocat sont vraiment rares, là où les jeux d’action ou d’aventure sont aujourd’hui légion et monnaie courante, il faut avouer que Phoenix Wright : Ace Attorney fait dans l’originalité. On se retrouve ici avec un jeu développé et édité par Capcom et sorti originellement sur DS vers 2005 / 2006, je n’ai pu seulement y jouer que grâce à la remasterisation / trilogy qui est sorti dernièrement. Dans ce jeu, nous sommes avocat de la défense et nous devons grâce à des contre-interrogatoires, des collectes de preuves et des “interrogatoires” prouver l’innocence du client que l’on défend.
Nous incarnons un avocat débutant, Phoenix Wright, au cours de cinq affaires, dans lesquelles il devra prouver l'innocence de ses clients à force de preuves et de contre-interrogatoires. Chaque affaire judiciaire comporte deux phases distinctes : les phases d'enquête, et les phases de procès. Phoenix doit explorer les lieux du crime à la recherche d'indices et d'informations pour étoffer le dossier de l'affaire en examinant différents endroits, et Phoenix doit parler et présenter des objets aux personnes présentes sur les lieux. Nous devrons ensuite réutiliser ces preuves lors des phases de procès, afin d'exposer les contradictions et les mensonges des différents témoins pour innocenter son client. Si nous nous trompons, le juge nous réprimande et cela enlève deux barres dans notre jauge d’erreur composée de 10 barres. Durant quasiment tout le jeu, nous sommes accompagnés de Maya Fey, dont je vous laisse la surprise sur ce qu’elle apporte au jeu.
On se prend à apprécier et à avoir de la compassion pour notre cher Phoenix Wright.
Le gameplay de résolution des enquêtes est assez classiques voir répétitifs pour certains. D’autres personnes reprocheront le manque de dynamisme du jeu qui est assez textuel, et enfin d’autres reprocheront sa linéarité poussée à l’extrême mais qui, bizarrement, ne se fait pas trop ressentir.
L’aspect graphique du jeu est très coloré et assez correct esthétiquement parlant. Ca se voit que le jeu est développé par Capcom car les personnages dans le jeu sont ultra caricaturaux et leurs expressions faciale sont exagérées (et cela colle très bien au jeu). Évidemment, il en va de même avec l’ambiance général du jeu un peu kitsch et sur-exagérée complètement assumée et très agréable.
Sorti initialement sur DS, le jeu possède une durée de vie assez conséquente pour l’époque avec 5 affaires différentes qui prennent en tout et pour tout environ 17 heures de jeu, heures que l’on ne voit pas passer. Les affaires sont quasiment toutes originales (la première est très, voire trop, classique mais sert de tuto), et la résolution des enquêtes, pour pouvoir innocenter notre client, sont assez complexes voir alambiquées.
Le jeu est évidemment en français (les textes) qui ne contiennent quasiment aucune faute et qui arrive à garder l’humour général du jeu. Oui, en plus d’être caricatural, le jeu contient une bonne dose d’humour.
Points Négatifs
- Peut-être une trop grosse linéarité ?
- Pas la meilleure maniabilité à la manette :/
- Les sons des textes un poil agaçant
- Une certaine répétitivité peut se faire sentir
- Que 5 enquêtes ...
Points Positifs
- … mais pour une durée totale de jeu de 17 heures
- L’ambiance géniale
- Les personnages attachants
- Une caricaturisation poussée des personnages et des expressions faciales
- Graphiquement propre
- La VF, bonne et qui conserve l’humour
- Les enquêtes sont vraiment intéressantes, et ont de très bons dénouements
- Jeu d’avocat, concept original
- Musiques agréables et collent bien avec les passages au tribunal
Pour conclure, je ne dirai qu’une chose aux détracteurs de ce jeu : OBJECTION !
8/10
PS : Objection !