Premier DLC du quatrième volet, The Elder Scrolls IV : Knights of the Nine, toujours développé par Bethesda Softworks, nous permet de mieux profiter des paysages et des coutumes de Cyrodiil, du moins en apparence. En effet, là où avec The Elder Scrolls III : Tribunal, j'avais été totalement et surtout immédiatement séduit (malgré quelques problèmes au niveau du gameplay des ennemis ou de la carte), je dois confesser que là... Je suis resté perplexe mais surtout sur ma faim.


Dans ce DLC, nous sommes prévenus mais aussi témoin de l'assassinat de plusieurs Hommes de foi dans les différentes chapelles des cités impériales : on cherche à porter outrage aux neuf Divins et cela, on ne peut l'accepter. Un prophète apparaît alors et déclare que Umaril, être déchu de la Première Ère, est de retour et que seul le Divin Croisé peut l'arrêter.
Pas plus de spoil !


Concrètement, je suis très partagé par ce contenu additionnel.
D'un côté, on ne peut plus épique dans le genre : une prophétie nous plaçant comme héros et champions des Divins même, c'est le plus grand de tous les honneurs. Mais d'un autre côté, l'histoire est si maladroitement (si je puis me permettre) amenée que ce DLC devient, en quelque sorte, un peu ridicule. Je m'explique, ou du moins vais le tenter.


Pour ce qui est de l'histoire donc, si dans le fond, il n'y a absolument rien à redire, c'est dans la forme que le problème réside. Si le jeu de base me semblait déjà bien court à cause de la possibilité d'utiliser les voyages rapides ou du rushage de la quête principale, Knights of the Nine me paraît être très très court - pour un DLC.
A tout casser, la quête divine ajoute quelques malheureuses heures de jeu à Oblivion et ça, c'est ce qu'il y a de plus décevant à ce DLC... Très sincèrement, l'histoire est intéressante, les objectifs clairs, les ennemis plaisants (même si... on en reparle juste après)... C'est vraiment la durée de vie qui gâche absolument tout le plaisir que l'on pourrait ressentir en découvrant cette nouvelle mission.


Pour les personnages, nous avons toujours le droit à des PNJs en forme pour nous faire sourire ou rire. De plus, ce DLC parvient à nous faire sentir responsable et à apprécier la compagnie des hommes et femmes qui rejoignent notre cause et qui nous accompagneront jusqu'au combat final contre Umaril. Ceci est donc un excellent point qui mérite, je pense, une petite mention spéciale.
On décide vraiment qui va nous rejoindre dans ce combat et c'est ce qui fait la "force" de ce DLC.
Cependant, car cela ne pouvait pas être uniquement positif, et contrairement à The Elder Scrolls III : Tribunal, j'ai eu l'impression de combattre des ennemis (même en difficulté normale) des plus faciles, voire même trop faciles...
Je commence à croire que pour chaque premier DLC d'un The Elder Scrolls, rien ne va être parfait...


Pour ce qui est des graphismes, pas grand chose à déclarer, on demeure sur du Oblivion ; logique. Il en va de même pour les décors qui demeurent très discrets et banals dans ce contenu additionnel. Une mention néanmoins pour le lieu du combat final ; je ne sais pas si c'est un bug ou si c'est fait exprès mais c'est fort original. Petite indication, regardez sous vos pieds !


Pour les combats, rien à redire non plus.


Jeremy Soule s'occupe toujours de nous faire rêver musicalement parlant !


Knights of the Nine n'est pas un méchant DLC mais plutôt un qui n'a pas vraiment eu de chance. Il avait absolument toutes les cartes en main pour proposer un grand et merveilleux DLC mais au final, on a le droit à une grosse quête qui rallonge le jeu de base et c'est dommage de rabaisser Knights of the Nine a cela. Il saura sans grande difficulté trouver une place dans le cœur des fans hardcore", pour les autres peut-être un peu plus de mal.
Mais pour ma part, malgré un aperçu quelque peu décevant, l'icône du chevalier des Neuf s'est ancré en moi, si bien que dès qu'un mode le concernant pour un autre The Elder Scrolls apparaît, je le télécharge immédiatement. Au niveau du lore, un vrai régal ; au niveau du jeu, une petite déception.
Mais n'oubliez pas que la Fantasy nous appartient !

PhenixduXib
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le 10 août 2019

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PhenixduXib

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