Il ne faut pas se fier au petit parfum d’arnaque que laissent les premiers niveaux : on y joue avec un télégraphe, pauvre relique rouillée dans l’histoire des communications. Pour faire transiter un message, il suffit de relier l’émetteur au récepteur, et voguent les impulsions ! Mais à mesure que la science progresse, les appareils se font plus complexes et Transmission commence à nous gratter les méninges. A l’heure du téléphone, on ajoute un commutateur entre l’appelant et l’appelé pour router le coup de fil.
A l’époque de l’ordinateur et du Web, on fait transiter les données plusieurs fois dans le même modem… Puis on invente la diffusion par ondes qui irrigue toute une zone et le relais par satellite, les paraboles, les portables, que sais-je encore. Alors que les signaux se diversifient - électriques, optiques, électromagnétiques -, il faut veiller à ce que chaque appareil envoie et reçoive la quantité de données souhaitées. Si possible sans croiser les fils, et sans laisser aucun citoyen face à un écran noir. Autant dire qu’il faut garder la tête froide pour savourer ce jeu pédagogique développé par le Musée des sciences de Londres. Coup de cœur pour les bruitages et la musique électronique : on a vraiment l’impression de surfer sur une fibre optique dans la peau d’un petit bit d’information.