Seul dans Shibuya
Accueillons avec joie cette fin, qui marque l'avènement d'un nouveau commencement !Un mystérieux brouillard s'abat sur le quartier de Shibuya.Dès que quelqu'un est touché par la brume, il disparaît...
le 23 mars 2023
3 j'aime
La musique te paraîtra encore plus belle qu'un baiser.
Cette critique contient des spoilers et beaucoup de second degré ! Je vous invite donc à quitter la page si vous ne souhaitez pas connaître le contenu de l'histoire du jeu ou si vous recherchez une analyse sérieuse du jeu.
Nanami Haruka est une jeune fille timide et sans ami dont la seule joie est sa passion pour la musique.
Fan du chanteur HAYATO qui l'aide à affronter les moments difficiles, elle décide d'intégrer l'Académie Saotome, une école de musique prestigieuse, dans le but de devenir une compositrice qui redonnera le sourire aux gens avec ses chansons et peut-être même un jour pouvoir en écrire une pour son idole HAYATO.
Mais voilà que dès le début de l'année, on lui annonce qu'elle doit trouver un partenaire avec lequel elle devra composer puis enregistrer une chanson pour l'examen final et peut-être avoir une chance de faire ses débuts dans le monde de la musique.
Haruka aura donc le choix entre 6 beaux garçons mais elle devra rester vigilante car toute relation amoureuse est absolument proscrite par l'établissement.
Uta no☆Prince-sama♪ (ou UtaPri pour les intimes) est une licence multi-supports extrêmement connue au Japon et qui s'est également fait sa petite réputation à l'international, notamment grâce à son adaptation animée, son seiyû cast exceptionnel et surtout ses chansons d'une grande qualité.
Ici, nous parlerons de l'œuvre à l'origine de la franchise qui est donc le jeu vidéo Uta no☆Prince-sama♪, un visual novel et otome game développé par BROCCOLI sorti en 2010 sur PSP. La popularité du jeu, jusque-là assez confidentiel, explose l'année suivante grâce à son adaptation en anime et se voit ressortir dans une nouvelle version améliorée en 2011 sous le nom de Uta no☆Prince-sama♪ Repeat. Quelques années plus tard, la licence désormais devenue culte se voit ressortir son premier opus sur PS Vita en 2017 sous le nom Uta no☆Prince-sama♪ Repeat LOVE qui sera également porté sur Nintendo Switch en 2020.
Uta no☆Prince-sama♪ est un otoge tout ce qu'il y a de plus classique avec pour thème sous-jacent la musique où nous suivons une héroïne entourée de six futurs prétendants (plus un septième prétendant bonus) à travers plusieurs routes individuelles nous contant chacune une histoire différente pour chaque garçon du jeu.
C'est donc ces routes que je vais tenter de vous présenter ici une par une.
Music start !
Félicitations, vous avez choisi la route d'Otoya, le genki boy de l'école !
Par "genki " je veux dire le gars qui va vous suivre comme un petit chien, vous offrir un sourire Freedent White dès qu'il vous aperçoit (tellement que ça se réverbère sur toutes les vitres de l'école) et qui va vous chanter la sérénade sous vos fenêtres pour passer le temps.
Mais en vrai, Otoya cache un terrible passé trop d4rk, le petit ayant perdu ses parents et ayant été élevé dans un orphelinat, il a BESOIN de donner son amour à quelqu'un, mais genre au point de vous draguer ouvertement devant All People en classe et de vous faire sa super déclaration de la mort qui tue durant le bal de noël de l'école avant de s'enfuir en courant avec vous en mode << *F*** la no date rule des idols !* >> (et là si vous êtes pas très gentil, vous lui dites juste après le boxon qu'il a fait que vous, vous avez pas envie de vous enfuir avec lui en fait trololol. Mais bon perso j'ai eu pitié de lui parce que Haruka l'avait déjà laissé en plan après sa première déclaration le pauvre...).
Bref, Otoya est mignon, gentil, amusant, GENKI (!!) mais disons qu'il faut aimer se taper la honte devant tout le peuple et se mettre en tête qu'à 16 ans vous êtes casé jusqu'à la fin de votre vie, avec un stalker qui plus est.
Que ferait une héroïne d'otoge sans son prince charmant ? : HAYATO est dans la place ! ...ou pas.
Dommage pour la petite ingénue, ce n'est que son frère jumeau, dépressif par-dessus le marché. Mais au moins quand il est malade ça devient une larve, alors on peut lui faire tout ce qu'on veut... Dommage encore une fois, notre cruche préférée osera à peine lui mettre un gant sur le front... Je veux dire, sans déconner, elle le mate même pas en train de dormir alors que le gars a le même visage que le BG de ses rêves !! Du gâchis je vous dis.
Oh wait... en fait il a pas de frère jumeau ? Genre l'abruti qui crie << Ohayahho~~! >> tous les matins à la TV et gigotte dans tous les sens comme un gamin c'est le même mec trop rabat-joie et pas cool qui a mis quatre mois à vous tirer un sourire ?? (et encore, y'a fallu qu'il se prenne une armoire sur la tronche pour que ça arrive) Ah bah ouais, je comprends mieux pourquoi le gars s'approche de personne parce qu'il a l'impression qu'on l'aime pas pour ce qu'il est......
Bref, je suis pas très gentille, Tokiya restera un de mes garçons préférés.
Il est super strict et parle toujours en mode jé-envi-dme-suicider-pcq-cé-cool-la-mort, certes, mais il a au moins la délicatesse de traiter Haruka comme un être humain normal (pas comme le reste des glandus qui composent le jeu). Puis il est beau gosse. Puis il a une belle voix (MIYANO Mamoru, toi même tu sais). Puis t'façon c'est le mec principal de la licence qui doit finir avec la fille, on le sait tous après avoir vu l'anime, donc voilà !
Il était une fois la riche famille Hijirikawa. Celle-ci donna naissance a un héritier qui devait succéder au trône. Mais le jeune Prince tyrannisé par le despote qu'est son très cher Père ne l'entendait pas de cette oreille et fugua. C'est alors qu'il tomba sur une muse dans les rues de son vaste royaume. En entendant sa musique, il trouva le courage de faire face au Roi pour lui demander un an de sursis en lui permettant de suivre les cours de l'Académie Saotome. << Accordé ! >> lui dit le paternel, << Mais après ton diplôme, tu me succèderas au trône ! >>.
C'est ainsi que le jeune Prince Masato fit équipe avec la jeune prolétaire Haruka pour gagner l'audition de fin d'année. En gros pour la lâcher juste après qu'ils débutent ensemble dans la musique afin d'aller poser son royal fessier sur le fauteuil de Papa.
POURQUOI JE ME TAPE 12 CHAPITRES POUR ÇA, SÉRIEUSEMENT !!??
Ah oui ! Parce qu'Haruka est sa fameuse muse qu'il a entendu quand il se la jouait faux clodo !! Bah oui voyons, on n'avait pas du tout vu venir le plot twist. Bref, le destin, le pouvoir de l'amour et le pouvoir du "Je suis un Prince intègre donc j'ose à peine te prendre la main en dix mois mais je te demande direct en mariage le jour de noël et tu n'as pas d'autre choix que de dire oui sinon on pourra pas vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants" régiront cette nouvelle route (d'ailleurs la toute dernière scène suggère que le Prince veut vite en finir avec ce conte relou).
Bref, Masato étant ce qu'il est (un gros bourge coincé donc), les dialogues ne seront pas des plus palpitant, surtout quand la greluche qui te sers d'héroïne ne trouve rien d'autre à lui répondre que l'éternel << Etoooo >> en rougissant deux fois plus que son supposé futur Prince qu'elle appelle affectueusement "Hijirikawa-sama" et ce, même après avoir accepté sa demande en mariage. MAIIIIIIS heureusement, le scénario ne manque pas de péripéties et Masato se trouve être assez attendrissant en plus d'avoir un serviteur tellement apeuré de la sentence qu'il recevra du Grand Monarque si il se foire sur l'éducation de sa progéniture qu'il se sent obligé d'être à 200% tout le temps pour aider son Bocchama, ce qui donne des situations assez cocasses (le genre de mec qui te suis durant un rendez-vous quoi).
Donc la route de Masato était au final plutôt bonne, mais faut quand même avouer que le personnage en lui-même est assez peu motivant...
Il était une fois la riche famille Jingûji. Mais en fait on s'en tamponne car leur troisième rejeton a pas prévu de faire honneur à sa magnifique lignée qui le rejette, alors comme tout bon gosse de riche qui se cherche il fugue, et se retrouve dehors à bavasser avec la plèbe peu fréquentable. C'est comme ça qu'il atterrit dans la sainte Académie Saotome censée le remettre sur le droit chemin.
Bon au moins maintenant c'est plus simple pour lui, il a juste à rester dans son lit en mode ikemen torse nu et à balancer des clins d'œil à toutes les filles qui passent devant la porte de sa chambre pour qu'elles viennent le supplier de les laisser se glisser sous ses draps. Notre petite Nanami Haruka ne fait pas exception, à la seule différence que celle-ci ne fait ça que dans ses rêves les plus fous, jusqu'au jour où elle se retrouve en binôme avec lui pour l'audition de fin d'année !!! (c'est ta chance ma petite, fonce !)
Et là c'est le début d'une vie de rage sans précédent puisque Monsieur Apollon fait les yeux doux à toutes les pisseuses sauf à la petite ingénue. Et en plus il aime pas la musique, alors l'audition de fin d'année, rien à carrer. VDM comme on dit.
Bref, c'est dur pour moi de dire ce que j'ai pensé de cette route tellement j'ai déversé toute ma rage sur le pauvre type qui te dis bien d'aller te faire voir tout le long et sur l'abrutie d'héroïne qui le vénère comme un dieu grec alors qu'il la traite comme un tapis de douche. Nan sérieusement, le gars est rejeté de sa famille donc il veut pas se lier aux gens pour pas être blessé blablabla mais sérieux, la fille tombe malade parce qu'elle fait le boulot pour deux et lui il lui dit que c'est de sa faute et qu'elle avait qu'à pas faire autant d'efforts pour lui, au bout d'un moment frappe-le quoi !!
Puis bien sûr, on oublie pas le plot twist dégueu du << En fait je t'ai toujours aimée, c'est pour ça que ne je voulais pas rester avec toi car l'amour est interdit dans l'école et comme je suis un homme faible qui ne réagit qu'à ses pulsions alors que je les évacue avec cinq autres filles par semaine, j'allais tuer ton rêve si je me mettais à sortir avec toi, my lady~ ❤ >>.
Bref, va bien te faire empapaouter Ren !
Je vous présente le vrai prince de ce jeu : Natsuki, l'homme à tout faire sans que t'aies besoin de lui demander.
Parce que oui, Monsieur va se plier en quatre pour toi ! C'est à dire te faire le thé, te porter comme une princesse jusqu'à l'infirmerie quand tu es malade, t'acheter des robes de luxe parce qu'il te trouve jolie avec, te faire des free hugs quand tu es triste et te sauver de la mort quand un sociopathe t'auras enlevée... sans que t'aies rien demandé. Ouais ouais, le mec fait ça par bonté de cœur. J'ai pas réussi à savoir si c'était cool, normal ou juste flippant.
Mais bon, comme vous vous doutez, y'a une couille dans le pâté ! Bah oui, Monsieur a disons des petits soucis avec ses lunettes et le jour où il te fait sa super déclaration sur le toit de l'école pendant les feux d'artifice, l'autre nunuche d'Haruka le repousse parce que << Par le pouvoir des quiproquos de manga ! >> et BAM, lunettes par terre. Et là c'est le drame ! Boucle d'Or s'est changé en son double maléfique répondant au doux nom de Satsuki (ouais ils se sont pas foulés) qui t'explique gentiment que ton prince charmant, trop choqué par ce rejet de ta part (bah oui, il a pas l'habitude de te laisser le choix le pauvre), ne réapparaitra plus jamais et que maintenant Satsuki va s'arranger pour pourrir ta vie avec le visage angélique de ton homme.
Et là ça commence enfin à être intéressant pour le joueur puisqu'on a le droit à un deuxième love interest qui est donc Satsuki. Haruka déprime et cherche à faire revenir Natsuki tout en apprenant à connaître Satsuki qui n'est finalement là que par affection pour son double, ça en fait un personnage attachant et bien développé et la scène où il laisse réapparaitre Natsuki est assez émouvante car assez triste également.
Bref, si je trouve Natsuki en lui-même assez peu intéressant (trop de bisounours tue le bisounours), il n'en reste pas moins assez drôle dans les situations qu'il provoque et a selon moi un des backgrounds les mieux développés.
Un Homme, un vrai est dans la place ! Et il s'appelle Shô !! Même qu'il fait 1m20, s'habille en rose et se peinturlure les ongles !!! Et ouais, contre toute attente le Chibi-chan du jeu est un Otoko da !, ce qui donne des dialogues et réactions assez inédites pour un personnage d'otoge. Et dieu merci, ceux de Haruka évoluent aussi puisqu'elle arrive face à lui à dire plus de deux mots qui sont autres que << Eto >> et << Chotto >>. Voilà même que le gars te dis que t'es mignonne dès le deuxième chapitre avec des joues aussi roses que ses fringues, kawaiiiiii ❤
Puis vient son frère jumeau possessif qui a décidé que toi au contraire t'étais pas assez kawaii pour son grand frère adoré. ET là tu te dis mince, parce que pour pour une fois t'avais un mec avec qui Haruka réagissait enfin comme une fille normale et au lieu d'avoir deux love interest parfaits, bah tu vas te retrouver sans rien si ça continue.
Mais le Kami-sama du jeu a décidé d'être encore plus cruel, car oui, le petit Shô qui t'adore a une grave maladie alors que la petite teigne de frère jumeau qui te déteste va on ne peut mieux.
Mais c'est pas assez drôle comme ça, donc le jeu te dis que tu dois faire semblant de jouer la petite-amie de ton Shô-chan adoré, tout ça pour finalement te dire qu'il se barre pour tenter l'opération de la dernière chance qui doit le sauver ou le tuer.
Mais bon, t'en es à la dernière route du jeu, tu t'es frappé les cinq autres guignols avant alors le jeu a décidé d'être un peu clément et bien évidemment, ton Action Man revient sain et sauf te retrouver et vous pouvez (enfin) vous embrasser et vivre votre petite vie de couple parfait (kawaiiiiii ❤ ).
Honnêtement la route de Shô est un peu légère je dirai, il se passe rien de bien spécifique et le scénario global est vu et revu mais je comprends pourquoi Shô est le personnage préféré des fans, c'est le garçon à la fois protecteur, drôle, mignon, pas trop coincé et avec un background certes tire-larmes mais le tempérament du personnage (optimiste et déterminé) ne le rend pas du tout ainsi (contrairement à son frère bien relou). Une des rares routes où j'ai pu répondre naturellement, sans me prendre la tête.
Parce que faut bien contenter tout le monde, même les zoophiles, les scénaristes ont décidé de donner une route au chat errant trouvé par Haruka qui lui a donné le doux nom de Kuppuru (oui, je crois qu'elle voulait pas de lui en vrai, mais comme toute bonne héroïne se doit d'avoir une mascotte...).
Bref, dans cette route, Haruka qui est forever alone et n'a pas trouvé de partenaire pour l'audition finale compose donc en compagnie de Kuppuru le chat.
Jusqu'à un soir où elle se retrouve par accident dans le bureau du directeur qui était en train de faire de la magie noire (jusque là rien d'étrange, le Directeur a toujours eu l'air d'un être venu d'une autre planète) et invoque sans le vouloir Satan qui prend possession de son corps et menace de faire disparaître la musique du Monde (mouahaha !!). Dans ses derniers instants de lucidité, le Directeur demande donc à Haruka de sauver le monde avec son chat (on sent doucement l'odeur de l'herbe pointer le bout de son nez dans l'atelier du staff).
Et là le chat l'embrasse (Non pitié, ne partez pas encore tout de suite).
Et Paf, ça fait un beau Prince des milles et une nuit (oui oui) ! Car oui, le chat se trouve être en fait Cecil alias le Prince d'une île perdue où les habitants communiquent en mode Disney (c'est à dire en chantant) ou un truc qui s'en rapproche. Bref, Monsieur le Prince a fui ses devoirs de Prince (décidément !) parce qu'en gros il est métisse et que sa famille l'a rejeté à cause de ça (décidément !!) et lui a donc jeté un sort pour le transformer en chat (Peace and Love).
Mais tout ça n'était en fait que le Destin ! Car oui, Cecil se trouve être le seul à pouvoir faire disparaître Satan car il possède le pouvoir des Muses mais pour l'invoquer il a besoin de retrouver les sept partitions sacrées, Haruka va donc l'aider. Et bon en gros la suite de l'histoire c'est les six autres mecs du jeu qui se font posséder par Satan car chacun d'eux possède une des partitions dans son cœur (<< Qui veut des champis ? >> entend-on résonner au loin dans l'atelier) et Haruka les désenvoutent en faisant son héroïne de shôjo qui est la seule à comprendre leur tristesse et leur solitude (mais tout ça sans verser de larmes, c'est assez ouf) et ça se finit avec Cecil qui possédait la dernière partition dans son cœur, qui sauve le monde en faisant apparaître des notes de musique grâce à sa voix (LSD incoming) et rentre chez lui (en avion...) pour dire "All Hail the King" à sa famille Dursley.
Donc une histoire totalement WTF du début à la fin mais qui a le mérite de changer des six autres et de nous montrer les mecs en mode d4rk et de te taper au passage des fous rires de malade en lisant la lettre d'amoureux transi de Tokiya ou en imaginant Masato se faire seppuku une fois que tu l'auras désenvouté et qu'il se rendra compte qu'il est allé plus loin avec Haruka que n'importe lequel des autres gars dans tout le jeu, hé hé hé.
Mais par contre........ Cecil.
Cecil....
CECIL !!!!!!
J'ai essayé. Vraiment. Mais non. Non, c'est juste pas possible ! Que ça soit dans l'anime ou dans le jeu, j'ai qu'une envie, c'est de le tarter. Il a une tronche de débile, une voix de débile (désolée mais j'ai jamais aimé TORIUMI Kôsuke), une façon de parler de débile, une histoire débile, une famille de débiles et une façon de faire du rentre-dedans à Haruka à gerber ! Le gars dès les 5 premières minutes du jeu il te dit qu'il T'AAAAAAAIIIIIIIIMES et te fais sa tête de chien (chat ?) battu parce que tu veux pas lui rouler une pelle alors que ça fait cinq minutes que la fille vient d'apprendre que son fuc*** chat la matait sous la douche pendant six mois sans rien lui dire. Et il te harcèle avec ça jusqu'à la fin parce que soit disant Monsieur a pas assez de magie pour tenir sans bisous (ça m'étonne pas qu'il y ait des bâtards dans son bled perdu si tout le monde se fait des kiss intempestifs) et puis surtout il T'AAAAAAAIIIIIIIIMES, tu comprends ? Dis-moi, TU COMPRENDS HARUKA !!?? Bah visiblement nan parce que la mistinguette a beau être folle de lui dès le premier regard (faut dire tout fluffy comme il était en chat ! ) elle va bien attendre qu'il soit sur le point de passer l'arme à gauche pour lui faire son bisou de l'amûûûr (à ce compte là y'aurait mieux valu le laisser mourir franchement, même pas fichue d'assumer ses actes jusqu'au bout c'te gamine, rah).
Bon en gros cette route aurait pu être drôle si seulement c'était pas celle de l'autre tête à claque de Cecil.
Walà.
Ce sera tout pour les routes (c'était déjà trop), venons-en donc maintenant au jeu en lui-même.
Précisons déjà que le jeu original et Repeat sont quasiment identiques, Repeat n'étant en gros qu'un lissage HD du premier jeu sorti seulement un an auparavant.
Malgré tout le jeu est quand même loin d'être sublime même si l'interface générale est plutôt jolie et facile à prendre en main, le tout agrémenté de petits détails qui permettent de mieux rentrer dans le jeu (comme les dialogues changeant des personnages à l'écran titre par exemple). Pour chaque personnage on a une page nous indiquant le nom des chapitres et les différentes fins qu'on a débloqué avec le taux de réussite et qu'on peut rejouer si on le souhaite. À noter que les personnages fonctionnent par paire et que pour jouer le personnage B de chaque paire, il faut avoir fait la route du personnage A, de plus la route Bonus de Cecil ne se débloque qu'une fois les six routes principales terminées au moins une fois, chaque route faisant environ 3h. Notons que dans Repeat, à la fin de chaque route on obtient des "Extra Episodes" d'une vingtaine de minutes qui ont été rajoutés dans cette nouvelle version du jeu mais qui ne font vraiment office que de bonus pour prolonger le jeu, il y en a des plus intéressants que d'autres mais aucun n'est réellement indispensable (en gros vous passez un moment à deux avec votre cher et tendre où vous pourrez voir un peu plus comment vous fonctionnez une fois en couple).
Comme dans tout otome game, on avance dans l'histoire en se créant des affinités avec le garçon choisi via des dialogues à choix multiples.
Si pour les premiers chapitres il est assez aisé de trouver la bonne réponse à donner, cela se corse au fil de ceux-ci. Pour chaque route il y a trois fins : la Friendzon-euh Friendship End, la Love End et la Maji Love End. On les débloque selon l'affinité obtenue grâce aux réponses aux dialogues et aux notes de musiques obtenues dans les mini-jeux de rythme et/ ou quizz que l'on doit faire à chaque fin de chapitre. Personnellement j'avoue ne pas trop avoir aimé ce système car il suffit souvent de peu pour passer de la Love End à la Friendship End (par exemple se tromper sur le dialogue qui précède la déclaration ou avoir fait tout juste depuis le début mais faire tout faux dans un seul chapitre peut tout faire basculer), ce qui est assez pénible (et incompréhensible quand tu te tapes les Friendship End avec les deux gars avec qui tu t'entends le mieux alors qu'avec les autres avec qui ça allait pas tu réussis à avoir la Love End juste parce que t'as bien géré le dialogue "Déclaration"...). Et puis, si je trouve les mini-jeux sympas, je trouve cependant les jeux de rythme hyper mal fichu, je vois pas le rapport entre la fréquence à laquelle on est censé frapper la note et la musique derrière, sans compter que le son est juste horrible en plus de ça. Repeat est censé avoir amélioré le gameplay des mini-jeux, notamment en ajoutant plusieurs niveaux de difficulté, mais je n'ai vu que très peu de différence entre les deux de ce côté-là. C'est encore plus étonnant quand on entend la qualité de l'OST composée par Elements Garden qui est vraiment belle et accrocheuse pour le coup.
Après les histoires de manière générale sont plutôt bien construites, on retrouve un schéma assez similaire pour chacune d'elles (Rencontre en classe > Tournoi à la piscine > Affrontement avec le directeur > Dispute avec le prétendant > Déclaration) mais sans que ça ne paraisse jamais répétitif pour autant. Après ce n'était pas le summum de l'originalité mais les petits gags par-ci par-là et les scènes de romance assez mignonnes rattrapaient le tout pour peu qu'on aime le style grandiloquent des anime japonais. Bon par contre clairement on va pas s'attarder sur les dialogues qui étaient parfois d'une niaiserie sans égale même si je suis admirative devant le travail effectué de ce côté-là car au moins 90% des dialogues du jeu ont été enregistrés par les seiyû, chose plutôt rare pour le souligner ! Malheureusement si je devais leur reprocher une chose c'est la lenteur de la diction qui fait qu'on n'a jamais la patience d'attendre la fin du dialogue audio qui est déjà écrit en entier à l'écran (sauf quand on est maso comme moi et qu'on se frappe bien tous les dialogues de Ren juste pour entendre la voix si parfaite de SUWABE Junichi alors qu'on a envie de frapper le personnage, ahem). Mais bon en dehors de ça on ne va clairement pas cracher sur le seiyû cast qui est lui aussi assez hallucinant (c'est d'ailleurs ce qui m'avait fait m'intéresser à la licence à la base), les fans de ce milieu comprendront mon enthousiasme.
Concernant la dernière version sortie en date, Repeat LOVE, celle-ci sera encore une fois quasiment identique aux anciennes versions pour ce qui est du contenu d'origine, cependant de nombreux ajouts plus ou moins importants seront présents dans ce remaster. Par exemple des épisodes spéciaux, des nouveaux dialogues, des nouvelles illustrations, l'ajout d'animation pour les sprites des personnages et diverses options mineures permettant de rendre le jeu plus pratique et/ ou interactif.
Des ajouts malheureusement pas toujours fait de manière intelligente comme en témoignent plusieurs problèmes : la différence de dessin entre les nouvelles illustrations et les anciennes datant de 7 ans qui n'ont pas été retouchées, les bouches des personnages qui continuent de bouger même quand il y a un blanc dans le dialogue, les nouveaux menus pas toujours ergonomiques avec cet afflux de contenu ou encore la différence de qualité de son entre les vieux dialogues et les nouveaux rajoutés... Ainsi, le principal problème de ce remake vient donc principalement des nouveaux ajouts qui donnent une coupure assez nette entre le contenu original et le contenu inédit. Néanmoins le jeu reste malgré tout un peu plus fluide et agréable à l'œil grâce à ses sprites lissés et sa luminosité moins sombre, et les nouveaux épisodes inédits permettront aux plus passionnés de prolonger l'expérience de manière exponentielle comparé au jeu original.
Je finis avec les personnages qui, pour le coup, me laissent assez mitigée.
Alors 6 (enfin 7 avec Cecil) est un bon chiffre : ni trop peu ni pas assez. Clairement il y en a pour tous les goûts (avec pas mal de personnages secondaires assez cools, je pense notamment à l'inimitable Directeur Shining Saotome), les chara designs de KURAHANA Chinatsu (Fire Emblem: Three Houses), bien que pas révolutionnaires, sont somme toute très sympas et diversifiés (bien que j'avoue trouver la palette de couleur à peine sombre sur les illustrations pour un jeu de ce type), mais niveau personnalité, il y a des gars pour lesquels j'ai trouvé le cliché beaucoup trop présent. Je pense notamment à Ren et Masato où ça en devient limite ridicule avec l'un qui te fais des clin d’œil tous les cinq dialogues et l'autre qui ose à peine t'effleurer alors qu'il t'as demandé en mariage, t'as l'impression que les gars sont sur des rails tout le long ce qui les rend particulièrement inintéressants ou usants à force. Mais à côté de ça y'a des petites surprises comme Shô ou Cecil qui sortent un peu du lot aussi donc bon, ça se compense j'imagine. Et un petit détail que j'ai trouvé sympa, Haruka change un peu de caractère en fonction du garçon et des réponses à lui donner, ça évite d'avoir une impression de déjà vu dans les scènes types style première rencontre, premier baiser, etc.
J'ai bien aimé également le fait que les personnages fonctionnent par paire. C'est à dire que dans chacune des routes, on retrouvera toujours une intrigue (souvent sur le thème de la rivalité) tournant autour de la paire en question, ce qui permet de confronter les personnages à autre chose que Haruka et permet de développer les garçons en dehors de la romance.
Mais je reviens maintenant sur un point qui m'a plus particulièrement perturbée, d'où mon sentiment assez mitigé : la différence avec l'anime.
Comme dit plus haut, j'ai comme pour beaucoup découvert la licence avec l'anime à la base, et il faut savoir que même si je m'en moque beaucoup, je n'en reste pas moins une grosse fan et suis en réalité très attachée aux personnages. Et là bah... je me retrouve avec un Ren à qui j'avais envie de faire bouffer ses bouquets de fleurs alors que dans l'anime j'avais eu un coup de cœur quasi immédiat pour lui qui en a fait mon personnage préféré (si si, je vous jure)... Cherchez l'erreur ! Et le problème c'est que ce n'est pas le seul personnage comme ça, le seul que j'ai vraiment eu l'impression de retrouver tel quel c'est Shô, tous les autres sont assez différents à mon sens. Alors ça se joue à rien mais en fait leur développement n'est pas fait de la même manière que dans l'anime (même si les thématiques restent les mêmes) et pour certains, ça souffre de la comparaison du coup (par exemple le pairing HarukaxMasato est un de mes préférés dans l'anime car je l'avais trouvé hyper touchant alors que dans le jeu, honnêtement, j'en ai limite rien eu à cirer...).
Après il est bien évident que je ne jette pas la pierre au jeu qui de toute façon fait parti du canon original dans tous les cas, mais je veux simplement dire qu'il m'a été difficile de me faire un réel avis sur les personnages car pour moi ce n'était tout simplement pas ceux que je connaissais, ce qui se révèle assez perturbant sur le coup. Mais les deux adaptations ont leurs bons et leur mauvais côtés dans tous les cas, et de cette façon ça permet au jeu ou à l'anime de rester intéressants même si l'on connaît déjà une des deux œuvres à la base.
Au final, je dois avouer qu'en dehors de l'adaptation animée, j'ai encore du mal à comprendre comment le jeu a pu avoir un tel succès. Je ne suis pas une spécialiste des otome games mais pour le peu que j'en connais, clairement Uta no☆Prince-sama♪ ne sort pas du lot pour moi.
L'univers et les personnages restent très basiques, les rares phases de gameplay ne sont pas franchement passionnantes ni recherchées, et les dialogues sont sympathiques mais rien de mémorables pour autant. Je reconnais cependant que les chansons et les seiyû sont d'une qualité indéniable en dehors de ça, et ma foi pour un jeu de ce type qui plus est basé sur la musique, c'est déjà un bon argument de vente en soi.
Ainsi le jeu Uta no☆Prince-sama♪ ne révolutionnera peut-être pas le genre otoge en tant que tel mais il reste tout de même sympa à faire quand on veut juste se détendre ou bien rigoler un bon coup (au choix) avec ses personnages amusants et ses excellentes musiques.
Créée
le 25 juin 2021
Critique lue 250 fois
Du même critique
Accueillons avec joie cette fin, qui marque l'avènement d'un nouveau commencement !Un mystérieux brouillard s'abat sur le quartier de Shibuya.Dès que quelqu'un est touché par la brume, il disparaît...
le 23 mars 2023
3 j'aime
Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des ténèbres approche...Depuis le retour de Voldemort, Harry ne parvient pas à mettre de l'ordre dans ses idées et repense sans cesse à la scène dans le...
le 2 févr. 2022
3 j'aime
Je suis venue pour te rendre heureux mais j'ai échoué... Mirai est un garçon dépressif. Alors qu'il est sur le point de se suicider, il va être sauvé par un ange appelé Nasse et recevra trois...
le 15 oct. 2021
3 j'aime