"Même ma grand-mère peut faire mieux !"
A mon sens, ce n'était pas vraiment un jeu de Stratégie en Temps Réel pour le seule et bonne raison qu'il existe une seule stratégie qui défonçait toutes les autres : se faire 200 paladins. Lancés, il sont presque impossibles à stopper, même avec 200 piquiers.
Mais à partir du moment où on bannit ce genre de pratique, ça devient simplement l'une des meilleures expériences, en ligne et contre des potes. On fait la course pour arriver le premier à l'âge impérial... ET ON SE FOUT SUR LA GUEULE. La guerre prend plusieurs dimensions :
- Militaire, bien sur. Ca ne serait pas drôle un jeu de guerre sans expéditions punitives sur les camps de bucherons ennemis, sans débarquements sur les plages d'îles inconnues, sans constructions de tours de bombarde et d'instruments de sièges, sans utilisation de la religion pour manipuler divers belligérants...
- Economique : on commence en tuant des cerfs et en cueillant des baies, et on finit en échangeant de l'or avec ses potes, ou en rackettant ses ennemis, faute de quoi il faudra les éliminer.
- Morale : il est question ici de la fenêtre de dialogue, avec les messages sonores enregistrés ! "Encore un coup de ton ISP !" ou "Roi des perdants, nous te saluons !"... autant de phrases qui restent dans la tête d'un joueur d'AOE 2, même quand, comme moi, il a arrêté de jouer, la faute à un mode online désormais désert et plus personne dans son entourage pour jouer.
A l'époque, même pas besoin d'aller en cours d'histoire-géographie, il y avait AOE 2 et ses magnifiques campagnes.
"Saladin ! Où allez-vous avec cette grande armée ?"