L’écriture d’abord est un point de déception. Si quelques personnages et dialogues éclairés sauvent la mise, l’ensemble raconte ce que pourrait déjà raconter un épisode de Plus Belle La Vie, avec ce qu’il faut de bons sentiments et mallettes de billets pour basculer dans le ridicule sur le dernier acte. On regrettera l’écriture trop enfantine peut-être, qui sonne un peu creuse. Alba souffre largement de notre aventure sur le récent Carto, qui mine de rien touchait du doigt et de façon plus subtile un vrai champ thématique. Ici on baigne dans un premier degré latent, qui empile les poncifs, comme le flyer poussif de son île fictive.
On déplorera aussi quelques faux-semblants dans son ouverture spatiale. Alba balise trop de moments. Si le jeu a l’amabilité de nous donner un guide de la faune locale façon Pokédex et de gentiment nous pousser à aller répertorier l’ensemble des espèces en les prenant en photo, il en reste que beaucoup de situations faussent le contrat. Combien de fois le jeu cachera-t-il volontairement la présence d’un animal pour ensuite le faire intervenir dans une simili quête ? Trop de fois, ou assez du moins pour nous agacer.
Notre critique complète ici : https://linfotoutcourt.com/test-alba-a-wild-adventure/