Lassé par le peu de réalisme de Red Dead Redemption 2 je me suis tourné vers un monument du jeux vidéo tout époque confondue. Happé par une ambiance qui posera les bases de Resident Evil, Alone in the Dark surgit dans l'univers d'un jeux vidéo encore largement dominé par la 2D et ses excellents Sonic, Street of Rage ou Street Fighter. Bénéficiant d'une maniabilité retord, elle contribuera à accentuer le malaise que ressent le joueur devant le contraste des couleurs chatoyantes en face de l'ambiance sombre et occulte d'un univers purement Lovecraftien.
Alors évidemment l'analyse est rendue compliqué par les 26 ans qui séparent ma naissance de celle du jeu mais j'imagine aisément la qualité d'un tel titre mêlant histoire et conte pour adulte, et où la réflexion intense est primordiale pour saisir la subtilité des énigmes qui obéissent à des codes vidéoludiques aussi oublié que les lois qui régissaient la vie à Babylone.