Pour une fois qu'un FPS ne vous met pas dans la peau d'un badass beau gosse sauveur d'univers, vous jouez ici le rôle d'Arnie, une sorte de space-mineur ventripotent très banal, qui se distingue tout de même par un certain sens de la répartie.
Après six minutes d'intro, le contexte est relativement bien amené et on se retrouve à bord d'un vaisseau en perdition avec un petit flingue et un marteau.
Et ce marteau, parlons-en : sa cadence de "tir" n'est pas limitée, ce qui implique que vous pouvez foutre 15 coups par seconde, si vous martelez efficacement le bouton ou que vous avez un auto-fire. C'est un peu comme le premier pistolet d'Half-life 2 dont on pouvait décharger les 16 balles sans aucun cooldown avec une précision chirurgicale, ce qui en faisait l'arme la plus terrifiante de l'arsenal.
Sur le terrain, c'est assez impressionnant. Vous localisez un ennemi, vous lui foncez sur le buffet et l'abattez en un instant d'une douzaine de coups de marteau, le plus flippant étant que cette arme laisse des impacts de balles sur les murs.