Amnesia: The Dark Descent par Slurm
Bien que ce soit "romancé" (si on peut dire romancé pour une critique sur SENSCRITIQUE), la majorité des situations décrites sont réelles. Le jeu est imparfait, mais dans de bonne conditions, voilà l'effet qu'il procure :
31 octobre 2010
Steam solde des jeux effrayants pour Halloween. Dans la liste, un certain Amnesia : The Dark Descent qui me fait de l'œil depuis quelques temps. Pour une raison qui m'échappe encore, je préfère ne pas lancer le jeu tout de suite.
1er novembre 2010
Je démarre le jeu et configure les sous-titres en français. Lumière tamisée et casque sur les esgourdes, je commence une partie. Trente minutes plus tard, je n'ai rien vu de concret, je me suis simplement réveillé complètement vaseux dans un château sans souvenirs et j'ai un peu fureté et lu quelques lettres alors que des courants d'air faisaient claquer les portes. Pourtant mon palpitant palpite plus qu'il ne devrait, et j'ai une envie irrésistible de vérifier qu'il n'y a personne derrière moi. Les bruits angoissants ne veulent pas me laisser respirer. Je préfère arrêter là pour aujourd'hui.
3 novembre 2010
N'écoutant que mon courage, je laisse tomber le casque pour mettre le son sur les enceintes. Pas trop fort. J'en suis sûr, j'ai aperçu une forme humaine au loin dans l'ombre. Après vérification, j'ai du rêver, la lanterne révèle une pièce vide. Il va falloir que je pense à trouver de l'huile pour la remplir d'ailleurs, cette lanterne. Je n'ai pas envie de me retrouver dans le noir, même si l'obscurité reste une cachette idéale. A l'aide de notes éparses, je me fraie un chemin dans les profondeurs du château en résolvant quelques énigmes assez simples. Cette fois, je suis sur j'ai vu quelque chose. Il a disparu au coin d'un couloir, mais c'était réel, non ? Je l'ai entendu grogner. Je crois que je continuerais un autre jour.
4 novembre 2010
Je viens d'être poursuivi par une chose dans l'eau. Je ne pourrais pas la décrire, je ne la voyais pas. Les rares moments de sérénité passés juché sur des caisses flottantes ne me permettaient pas de reprendre mon souffle. Je crois que j'ai frôlé la crise cardiaque 5 fois. Je reprendrais quand mon cœur arrêtera de faire des bonds à chaque bruit.
6 novembre 2010
Je joue désormais lumière allumée. C'est plus facile de confirmer l'absence de "choses" dans son dos.
7 novembre 2010
Bien caché dans mon placard, je pouvais l'entendre grogner à quelques centimètres de la cloison. J'ai à peine osé entrouvrir la porte pour jeter un coup d'œil. J'aurais du éviter.
10 novembre 2010
Je suis resté prostré pendant 5 minutes en évitant de le regarder. Il fallait pourtant que je continue. J'ai détalé comme un dératé : c'est pas passé loin. Il était juste derrière moi, je voyais déjà trouble à cause du stress, ma vue à tourné au rouge sang depuis qu'il m'a griffé dans le dos quand je courrais à en perdre haleine.
11 novembre 2010
Je vous écris du fond de mon esprit torturé. J'ai vu des choses que les mots ne peuvent expliquer, j'ai entendu parler de déserts que l'homme ne peut décrire, d'orbes brisée qui ne s'assemblent parfois pas. J'ai parcouru une bonne partie du château. J'ai encore une bonne partie du chemin à faire. J'espère y arriver avant de lâcher prise.