Avant de développer cette critique, je me sens obligé d'introduire rapidement le lecteur dans ma relation avec la licence Animal Crossing. Ayant commencé à jouer sur l'épisode 3DS, Animal Crossing: New Leaf, je ne peux comparer ce nouvel opus aux premiers. Depuis New Leaf, cependant, je suis devenu un fan incontestable de la franchise. Et je suis content de l'évolution dont a pu bénéficier New Horizons, une évolution affermie par le report de sa sortie (à raison, selon moi).
Si vous n'avez jamais touché à Animal Crossing, laissez-moi vous planter brièvement le décor.
Animal Crossing est un jeu de simulation de vie qui, on peut l'affirmer, sort de l'ordinaire. Votre but ? À vous de le trouver, comme dans tous les autres jeux de son genre. C'est un jeu d'évasion dans lequel vous menez une vie sans les chichis du monde réel. Vous pouvez pêcher, chasser des insectes, construire votre maison, faire venir des habitants, mais aussi capitaliser, explorer (dans une moindre mesure), faire des affaires et faire évoluer votre environnement.
Contrairement à la description que je viens de vous faire, il n'est pas réellement comparable avec Stardew Valley, et encore moins avec les Sims. Je pense (oh ! subjectivité !) qu'il faut vraiment jouer au jeu pour comprendre son atmosphère si particulière.
Avant d'attaquer le vif du sujet, j'aimerais préciser quelques points :
- Il s'agit-là de ma toute première critique, alors soyez indulgents, merci !
- Cette critique ne contiendra pas de spoilers à proprement parler.
- Il faut considérer que le jeu est sorti quelques jours avant l'écriture de cette critique et, malgré le nombre déjà conséquent d'heures que j'ai passé dessus, le jeu n'a pas encore dévoilé tout son potentiel. Cette critique est par conséquent incomplète et est susceptible de s'étayer au fil de ma progression.
Une atmosphère unique
Ce que l'on peut d'emblée constater, c'est l'atmosphère très relaxante du jeu. Un effort monstre a été réalisé sur l'ambiance sonore, composée de tous les sons imaginables pour renforcer l'immersion : criquets, bruits de pas, éclaboussure des vagues contre le sable et les rochers... Et ce n'est qu'un échantillon de cette symphonie qui, une fois assemblée, donne à un jeu aux graphismes cartoonesques une immersion comparable à celle qu'offre notamment Zelda: Breath of The Wild, une fois le casque sur les oreilles. Si bien que l'on pourrait s'asseoir sur un banc juste pour apprécier l'ambiance qui nous est offerte.
En ce qui concerne l'atmosphère visuelle du jeu, elle est parfaitement fidèle aux anciens épisodes. La plastique, bien que d'apparence enfantine, exacerbe le côté léger et bienveillant du jeu, sans pour autant "insulter" son audience. La direction artistique réussit à allier des objets modélisés de façon réaliste avec un environnement aux graphismes très simplistes.
Une interface qui s'oublie rapidement
De toute ma carrière de "gamer" occasionnel, je crois ne jamais avoir rencontré une interface de jeu aussi jouissante à utiliser que celle d'Animal Crossing: New Horizons. Sans parler du sound design jouissif qui réussit à récompenser l'oreille du joueur à chaque action, tout est conçu pour nous faciliter la tâche et nous concentrer uniquement sur notre expérience de jeu.
Une expérience en temps réel
Le jeu se vit au même rythme que dans le monde réel. Inutile d'espérer le "rusher" en une soixantaine d'heures en quelques jours, vivez-le à 200 % (et à 25 à l'heure) comme je vous souhaite de le faire dans la vraie vie. Le monde d'Animal Crossing évolue au fil des jours et des saisons pour vous offrir, à chaque nouvelle session de jeu, un plaisir neuf et renouvelé.
Le seul défaut que j'y ai trouvé à ce niveau reste la lenteur du passage au "vrai" rythme du jeu, qui arrive à un certain stade de la progression.
Conclusion partielle
Partielle ? Effectivement... Comme précisé en début de critique, ma progression dans le jeu n'en est qu'à ses débuts et il serait présomptueux de considérer cette analyse comme aboutie.
Cependant, il est certain (et même sûr) que ce jeu ravira tous ceux qui cherchent à s'évader un peu de leurs soucis et à apprécier un monde où les possibilités sont infinies.