Paix et sérénité, Altair!
L'histoire est axée sur Desmond Miles qui revit les actions de son ancêtre à l'aide d'une mystérieuse machine nommée "l'Animus". Son aïeul, Altaïr est un assassin d'élite agissant en Terre Sainte à l'époque de la troisième croisade. Tombé en disgrâce, il doit exécuter plusieurs missions pour regagner son rang dans sa communauté. Mélange d'une aventure médiévale basée sur des faits historiques et d'un scénario de science-fiction, la trame "d'Assassin's Creed" alterne entre longues phases en Terre Sainte durant la troisième croisade au XIIe siècle, et courtes séquences dans un XXIe siècle légèrement futuriste, en 2012.
Encore fragile sur certains aspects, "Assassin's Creed" n'atteint sans doute pas la perfection. Quelques incohérences dans les réactions des gardes, une mécanique de jeu répétitive ou un artifice scénaristique pas très bien employé sont autant de bémols qui jouent contre lui.
Pour autant, comment ne pas craquer devant l'agilité, la souplesse, la classe de son héros capable d'évoluer aussi librement dans des cités immenses et crédibles? Comment ne pas saluer l'intuitivité de la maniabilité qui rend l'aventure aussi jouable que spectaculaire? Certains buteront sans doute contre un titre qui laisse énormément de liberté tout en encadrant parfois beaucoup le joueur, et on peut les comprendre. Mais l'expérience qu'il propose n'en sera pas moins captivante et bluffante pour ceux qui sauront se concentrer sur ses indéniables qualités et composer avec ses défauts de jeunesse.
Bien qu'imparfait, "Assassin's Creed" est sans doute l'une des expériences ludiques les plus marquantes de l'année.