Assassin's Creed faisait partie de ces classiques auxquels je n'avais jamais joué. C'est donc avec toute la curiosité qu'entraîne ce type de galette, pensant déjà que je m'attaquais à un monument de ces dix dernières années.
Il ne fait aucun doute que la splendeur du jeu, apparu sur nos consoles quelques mois après le lancement de la Playstation 3, provoque une explosion d'étoiles dans les mirettes. C'est beau, c'est détaillé, et chaque ville possède sa propre approche en terme de design. Y'a du boulot, c'est indiscutable.
Qu'à cela ne tienne, dézinguer autant de templiers sans tomber dans le beat'em all, mais pourtant en confrontation directe, est fort sympathique. Les combats sont fluides, les mouvements réalistes, on se prendrait presque à les reproduire dans son salon avec un glaive en carton, à terrasser du templier imaginaire tout en criant "Paix et sérénité".
Le plaisir de jeu m'a hélas été gâché par un bug assez impardonnable pour ce type de production. Il faut savoir que le jeu est découpé en 7 chapitres (séquences). Les séquences de jeu alternent entre deux mondes : celui des 3ème croisades, et le monde actuel. Dans le monde actuel, on n'a pas grand chose à faire, si ce n'est assister à des cinématiques, et aller se reposer pour passer au chapitre suivant. C'est dans ce monde, à la fin du cinquième chapitre (donc plus des 3/4 du jeu passés), que je me suis retrouvé bloqué. Un scripte ne s'y est pas déclenché, m'empêchant de passer au chapitre suivant, et m'obligeant tout simplement à recommencer une nouvelle partie. Après tant de temps de jeu, et si près de la fin, c'est tout de même très irritant.