Assassin's Creed: Brotherhood par khms
Ubi Soft est déterminé à se faire de l'argent. Alors qu'à Montréal ils sont débordés, un troisième épisode d'Assassin's Creed leur est commandé pour l'année suivante. Débordé, il est décidé que le jeu sera une "suite" au second !
Et là le bât blesse. Sur le papier, le jeu est une tuerie. Rome modélisée, une longue quête, un panel d'actions impressionnants, un scénario relativement sympa, des tonnes de quêtes annexes...
Mais pourtant... C'est chiant ! Même si les possibilités de jeu se sont multipliées par rapport au 2, on s'ennuie. Au final c'est tout le temps le même schéma qui revient. Tout devient très fade. Même graphiquement. Alors que Florence était faite de belle couleurs chaudes, Venise avait un charme tout particulier compte tenu des canaux et de son architecture particulière, Rome est tout simplement moche. Tout est gris et les ruines antico-trololo ne viennent pas sauver le tout. En parlant de graphismes, je trouve qu'en un an, le moteur de Assassin's Creed 2 a pris un coup de vieux incommensurable. Textures ratées, aliasing et compagnie , on est tout le temps en train de s'indigner de ce qui se passe à l'écran.
On nous parle alors du mode multijoueur. L'idée est géniale, en main aussi d'ailleurs. Mais il n'est pas fini, et du temps dessus aurait été bien nécessaire afin de le peaufiner et de le transformer en quelque chose de vraiment valable. Au final, même si on a l'impression de jouer à quelque chose de très bon, on finit par être déçu... Plutôt triste.
Pour conclure, Assassin's Creed Brotherhood est mi-figue, mi-raisin. Techniquement bon, le coeur n'y est plus. Il y a besoin de sérieuses réformes pour la série, sinon il vaudra mieux la laisser au bord de la route. Mais je ne me fais pas trop de soucis, la plupart des choses que l'on pouvait reprocher aux épisodes précédents sont corrigés, et c'était déjà le cas du précédent... Vivement un Assassin's Creed durant la Révolution Française !