Après un premier opus tout en répétition, Ubisoft Montréal nous offre un vrai bac à sable avec moult missions secondaires pour notre plus grand plaisir.

Nouvel assassin, nouvelle histoire, nouveau pays. Nous voici au commande d'Ezio Auditore da Firenze, un jeune homme animé par la vengeance qui suivra ainsi très bien le crédo des assassins : "Si tu n'aime pas quelqu'un, tue-le". L'histoire sans être exceptionnelle est plutôt agréable et se tient bien mieux que celle du premier épisode (bon sauf peut être la fin, Ahem !!). Ezio est un personnage charismatique et surtout très bien entouré, le jeu met en scène un nombre conséquent de personnages secondaires qui donnent vie à l'ensemble du scénario. Les passages avec Desmond sont également bien plus appréciables car la maniabilité ressemble plus à quelques chose et les développeurs ont compris qu'il ne fallait pas trop mettre l'accent sur la descendance actuelle des assassins.

Côté missions secondaires nous sommes donc servis, entre la villa Monterigionni qu'il faudra reconstruire, les plumes et les trésors à dénicher, les contrats d'assassinats, les courses, les actions punitives (la plus grosse supercherie du jeu) ou encore les énigmes de la vérité (très corsées mais très gratifiantes, et finalement moins retorses quand on a compris l'idée pour les résoudre), on a largement de quoi s'occuper entre deux missions principales et chaque quête possède sont petit contexte qui fait que l'on a pas trop l'impression de faire toujours la même chose.

Niveau diversité mention spéciale pour les missions d'assassinat qui ne se ressemblent jamais vraiment. Autre très bon point : Les tombeaux des assassins et les repaires des templiers qui nous offrent de gros niveaux "bonus", un vrai régal à parcourir, avec une progression complètement différente du reste du jeu.

Le système de combat a été amélioré, désormais tous les ennemis ne sont pas identiques, certains requièrent des subterfuges spéciaux pour les abattre, Ezio est aussi bien mieux équipé que son confrère et ancêtre syrien, bombes fumigènes, double lame secrète (avec poison en option), pistolet, couteau de lancer et j'en passe, merci Leonard de Vinci :). Il peut également modifier son arme principale (épée, hache,…) et son arme secondaire (couteau, stylet, dague,…) parmi un panel varié. Au niveau de la personnalisation, les pièces d'armures et les vêtements sont également modifiables, ô joie.

Comme son prédécesseur Ezio peut explorer plusieurs villes, plutôt différentes les unes des autres et vastes, enfin surtout pour Florence et Venise. Au nom de cette ville les joueurs du premier opus frissonneront d'effroi, mais nous je vous rassure Ezio, lui, sait nager :) Et il utilise cette capacité à bon escient pour se dissimuler. Les villes sont un vrai régal à parcourir, on saute de toits en toits, on assassine moult gardes au passage avec la lame secrète, on fais des saut de la foi et puis on repart sitôt atterrit, on grimpe à toute vitesse les façades des bâtiment en espérant arriver en haut avant qu'une pierre lancée par un garde nous fasse tomber.

Au final un très bon opus avec une durée de vie conséquente et du contenu à foison.
Eorak
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le 7 mai 2013

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Eorak

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