Pense-bête des qualités et des défauts d'Assassin's Creed III
-------- Les +
- La possibilité de zapper les scènes cinématiques. Toujours utile lorsqu'on les connaît déjà.
- La direction artistique, éblouissante de réussite tant les environnements nous plongent comme jamais en plein coeur de l'Amérique du Nord du XVIIIe siècle. C'est bien simple : on a l'impression d'y être.
- Les nouvelles animations, notamment en combat (merci Uncharted 3 !), plus nombreuses et plus abouties, participant ainsi grandement à l'immersion dans l'ambiance du jeu.
- Le gameplay autour des armes à feu, la contrainte d'avoir à les recharger en temps réel nous plongeant toujours plus intensément dans l'univers d'AC3.
- Le retour du canasson : bien pratique pour explorer les grandes zones de jeu.
- La distance et la direction affichées depuis notre position jusqu'au marqueur de destination, plus pratiques que l'ancien système qui n'affichait l'endroit recherché que sur la boussole.
- Le crochetage des serrures, un petit plus sympa pour le côté immersif.
- Connor, un personnage qui chie la classe. La construction scénaristique du jeu pousse d'autant plus à nous y attacher qu'il nous offre la possibilité de le contrôler à différents moments de sa vie.
- L'interaction avec les animaux et, de facto, le système de chasse directement héritée de Red Dead Redemption, toujours aussi plaisant et facteur d'immersion évident. Et puis cela change du larcin comme unique source de revenus en dehors des coffres.
- Le retour du développement de son manoir, déjà présent dans AC2 et ACB, mais qui avait manqué dans ACR.
- La taille faramineuse des lieux à explorer. Rien que pour les souterrains de Boston, j'ai mis près d'une heure à en faire le tour. D'autant que le retour d'une zone centrale (idée déjà vue dans AC1) appelée ici « Frontière » participe à cet effet.
- Le cycle des saisons, parfaitement maîtrisé et plaisant à regarder. Se mouvoir dans une forêt n'a jamais été aussi enivrant.
- Le twist scénaristique opéré à la fin de la séquence 3, impossible à présager et de fait très habilement amené.
- Les batailles navales, l'énorme plus de cet opus. Personnellement j'ai a-do-ré !
- Excellente durée de vie. Comptez une cinquantaine d'heures pour tout voir, tout faire, tout obtenir (trophée platine y compris).
-------- Les -
- Les pop-up explicatifs apparaissant en pleine mission : aucune pause n'est prévue pour les lire malgré leur importance vitale pour comprendre les rouages du gameplay (ce qui n'était pas le cas dans les précédents Assassin's Creed, soit dit en passant...), d'autant qu'ils disparaissent à une telle vitesse qu'on n'a pas le temps de les lire entièrement.
- Le nouveau système de combat, moins intuitif que le précédent, notamment sur la gestion de la garde et des contres.
- Le "Morris neuf hommes" : plus cheaté comme mini-jeu, tu meurs. L'intérêt ? A part vous énerver (cf. les très, très nombreux messages sur les fora du monde entier à ce sujet), j'vois pas.
- La disparition du maintien de la touche X pour effectuer un wall run : en courant simplement à travers l'environnement, on se retrouve à grimper les murs et à s'accrocher à n'importe quoi contre notre gré encore plus souvent que précédemment.
- Les menus, moins esthétiques et, plus gênant encore, moins clairs et moins pratiques que dans les Assassin's Creed précédents.
- La carte, beaucoup moins intuitive à parcourir et à manipuler que dans les précédents.
- La roue des compétences : un mini-chargement est nécessaire pour la faire apparaître, chose qui n'avait lieu durant les aventures d'Ezio. Bref, on régresse sur ce point. Un comble.
- La toute première mission nous voyant tenter de rejoindre notre cible via les balcons d'un théâtre. Personne ne remarque Haytham bondir d'un balcon à l'autre malgré la présence de centaines d'individus. Dans le genre capillotractée, ce passage en tient une couche !
- Le système de rechargement des armes, notamment du fusil, le plus pourrav' que j'ai jamais vu dans un jeu vidéo. Il faut parfois appuyer DIX fois (non non, sans rire, j'ai bien dit "dix fois") sur la touche R2 pour que notre personnage daigne comprendre la commande et se décide à recharger. D'autant que les concepteurs ont eu la "brillante" idée d'assigner également à R2 la roue des compétences lorsqu'on maintient la touche enfoncée, ce qui provoque parfois son apparition lorsqu'on cherche désespérément à recharger. Fort heureusement, le personnage recharge son arme automatiquement quand elle n'est pas chargée lorsqu'on appuie sur le bouton de tir...
- Impossible de fouiller un corps sans lâcher le fusil qu'on a en main. Comme si votre personnage ne pouvait pas de lui-même poser son fusil, fouiller un corps, puis ramasser son fusil ensuite... Ah la la... Chez Ubisoft, faut croire qu' ils aiment bien les personnages neuneus quand on se souvient qu'Altaïr ne pouvait pas nager sans claquer.
- Impossible de frapper les orphelins qui nous collent. Depuis quand on a pas le droit de claquer la tronche des PNJ qui nous les cassent, sérieux ?!