I'll be back ! Ah nan c'est pas lui ça
Nouvelle itération de notre cher Batman et pour son retour les studios de Warner Bros Montréal nous offre un retour dans le passé pour vivre les débuts chaotique de ce super héros sans super pouvoirs.
On retrouve donc Batman au début de sa carrière de botteur de cul de super vilain alors qu’il est encore considéré comme un voyou que ce soit par la police ou par les malfrats eux-même. D’ailleurs ces derniers voyant d’un mauvaise œil l’arrivé de ce mec déguisé en chauve-souris mettant à mal leur business. L’un d’eux décide de mettre une prime de 50 millions de dollars (37 millions d’euros) sur sa tête pour celui qui réussira a le mettre hors jeu.
Ici on touche du doigt la première faiblesse du jeu : son histoire. Elle est nulle. A l’instar d’un Mass Effect 2 (au scénario nullissime aussi), on vous envoi à divers endroit dans le seul but de péter la tronche à l’un des huit assassin. Et là se trouve le premier problème de cohérence du jeu. Nous devrions avoir 8 assassins aux trousses et pourtant aucun nous fait la chasse. Au contraire ! C’est nous qui devons aller à leur rencontre. L’histoire n’est pas développée, très peu de narration et très peu de moment qui s’écarterait de la trame principale. A titre d’exemple, les objectifs secondaire (Anarky, le chapelier, bird etc.) se boucle en une ou deux missions qui se résume là encore uniquement a casser la tronche des mecs présent.
Alors rien de nouveau sous la neige de Gotham ? Et bien non. Le jeu n’innove dans rien et se contente de reprendre point par point la formule initiée par Rocksteady sans s’en écarter d’un pouce et c’est le principal point noir du jeu pour moi avec les combats a outrance à la limite de l’indigestion.
A la vue du résultat final, on ne peut qu’être déçu. Le nom du titre pouvait nous laisser croire qu’on allait vivre la naissance de Batman, ses débuts difficiles, la création de la batcave, la mise en place de son arsenal ! Mais non, on commence l’aventure deux ans après ses débuts et tout est déjà en place. Aucun délire n’est présent (à l’image des niveaux de l’épouvantail du 1). Je dis aucun mais c’est pas tot à fait vrai car il y en a un. Le problème est que ce dernier est tellement bien fait qu’il rends la suite de l’aventure encore plus fade après nous y avoir fait goûter et on se demande pourquoi il n’y en a pas tout le long de l’aventure.