La quintescence du AAA

Je ne parlerai dans cette critique que du solo.
Tout d’abord le jeu est beau, très beau. On apprécie particulièrement qu'il soit bien optimisé (il tourne sans problème sur mon PC en dessous la configuration minimale). La campagne se compose de plusieurs récits de guerres qui ont chacun lieu sur un des théâtres d'opération de la première guerre mondiale. Chaque récit dure approximativement 1h/1h30. Le solo est très scénarisé, on se croirait dans un warmovie hollywoodien. Chaque récit est assez prenant.

Ce mode de fonctionnement permet également de vendre plus de DLC. En effet, si la pratique courante consistait à proposer un solo complet et du contenu supplémentaire en multijoueur, BF1 apporte une nouveauté en proposant du contenu additionnel contenant également des récits de guerres supplémentaires. Ce coup de génie marketing m'inquiète pour le futur des jeux solos.

Cependant on ne peut qu'être choqué par l'absence des troupes françaises et russes. Je me rappelle de cette citation du solo de CoD MW 2 :

Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire.

Rien n'est plus vrai ici, le solo en est l'exemple : l’absence des troupes françaises est l'exemple du soft power américain. EA nous réécrit l’histoire en sélectionnant méticuleusement les événements historiques mettant en avant le monde anglo-saxon en occultant les 3 premières années du conflit mondial.
Bref, on s'amuse mais il ne faut pas oublier de regarder son livre d'histoire de temps en temps.