Beeny
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Beeny

Jeu de Siactro (2022Nintendo Switch)

Temps de jeu : 10 heures
Test rédigé pour Nintendo-Difference [#109]

Souvenez-vous : il y a un an, nous vous parlions – au travers d’un test express – de Super Kiwi 64, un sympathique collectathon développé par Siactro. Un passage éclair sur le Nintendo eShop de la Switch plus tard, nous voilà en possession du reste de ses créations ; l’occasion parfaite pour passer en revue Beeny. Paru le 14 octobre 2022 et disponible pour moins d’un euro, le jeu se déroule dans le même univers que celui de Super Kiwi 64, puisqu’il en est le prélude. Attention toutefois, la proposition y est radicalement différente ! Petit tour d’horizon.

Beeny B

À l’inverse du dernier soft de Siactro, Beeny s’éloigne de l’imaginaire des consoles de cinquième génération pour celles de la quatrième, notamment à l’aide de graphiques pré-rendus, à la manière d’un Donkey Kong Country sur SNES. Un résultat visuel plutôt plaisant pour ceux qui n’auraient pas en horreur les vieilleries tirées ou inspirées des années 90, aidé par des environnements variés en dépit du cadre spatial exploré. Il faut dire que les neuf niveaux du jeu se déroulent dans une forêt, puisque Beeny – la grosse abeille que contrôle le joueur – doit escalader des arbres de branche en branche pour atteindre son objectif. Ainsi, on y retrouvera les bois sous une parure automnale, couverts de neige, soumis à de fortes intempéries ou encore hantés par des esprits dérangeants. Chacun des objectifs à atteindre est en réalité une commande passée par le fameux Kiwi, lequel désire traverser l’océan. À ce sujet, un stage bonus permet d’explorer l’un des niveaux de Super Kiwi 64.

Comme Super Kiwi 64, le gameplay y est basique, mais reste agréable manette en main. Chaque épreuve se déroule via un scrolling vertical, dans lequel le joueur pourra se déplacer en roulant et en sautant. Beeny aurait pu voler, mais peut-être préfère-t-elle faire comme Kiwi – malgré-lui – et ne se contenter que de bondir. Toujours est-il que du début de l’aventure jusqu’à sa fin, il faudra sauter d’une branche à l’autre, avec pour seules difficultés des fourmis nous ralentissant, des vents violents qui influent sur la physique de nos sauts ou encore des boulets piquants entravant nos mouvements. Si l’écran se bloque à chaque fois que l’on s’approche un peu plus de la cime des bois, le joueur n’a pas besoin de craindre la chute : une plateforme sortie de nulle part viendra le retenir dans le vide. Le réel challenge, pour ceux qui le désirent, réside dans le post game à travers les chronos. Rien de bien compliqué pour un habitué de la plateforme, surtout lorsqu’on comprend que Beeny est capable de sauter très haut.

Conclusion

Assez répétitif sur le fond et la forme, Beeny a « l'intelligence » de ne durer qu'une vingtaine de minutes pour être complété à 100 %. À dire vrai, le jeu n'a pas de réelle qualité si ce n'est la bonne sensation de son aspect plateforme. Pis encore, il se révèle assez vain, mais pour à peine moins d'un euro, il peut vous occuper le temps d'un court trajet. On a bien aimé la bande-son et le tout reste suffisamment agréable à parcourir pour ne pas être totalement oubliable. N'en attendez juste pas grand-chose, même vis-à-vis d'une autre des productions de Siactro.

Kalimari

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