Quand on parle bien (trop ?) souvent des grands jeux qui ont marqué l'ère 16-bit, gorgée de Super Mario World, de Link To The Past et d'autres joyaux, on occulte bien (trop !) souvent les étrangetés, les OVNI, les immenses tas de kitsch dégoulinant qui traînent dans les placards de l'histoire vidéoludique, à l'abri des regards.
Et pourtant, il faut parfois savoir se salir les mains, et extraire de la fange quelques uns de ces spécimens pour mieux comprendre (et apprécier) la génération Megadrive/SuperNes.
Dans le genre jeu étrange, celui ci se place très haut, fièrement sur mon podium personnel. Sauf qu'ici, rien d'esthétiquement ne viendra vous garder auprès de ce jeu, tout semble au contraire vous inviter à lâcher votre manette... et vos yeux. En me voyant affronter des calamars de l'espace en shoot em up, sur un fond de ciel donnant mal au crâne, j'ai eu envie de reconsidérer ma vie toute entière, ainsi que les points de vue que je venais de perdre.