Suite directe du désormais très célèbre Bioshock 1, ce second opus reprend directement l'ADN de ce premier titre sans apporter grand chose de nouveau. Aucune innovation majeure donc, que ce soit aussi bien au niveau du gameplay qu'au niveau des graphismes. Le fait d'incarner un protecteur ne change finalement que peu de choses et n'amène rien de nouveau dans la manière d'appréhender les combats.
Si ces derniers ne m'avaient pas trop posé problème dans le premier opus (on pouvait aisément le lui pardonner étant donné la beauté de l'univers dans lequel nous nous retrouvions plongé), il faut avouer que nous avons le droit d'être ici un peu plus sévères tant cet épisode n'apporte absolument rien de nouveau en la matière: l'ensemble reste encore trop bourrin et trop approximatif pour procurer en jeu une réelle sensation de plaisir.
On se contente de taper sans réfléchir, la stratégie se limitant à l'utilisation du bon plasmide selon l'environnement de l'ennemi (électricité s'il se trouve les pieds dans l'eau, feu s'il se trouve les pieds dans de l'essence). Pour le reste, la gestion de la visée et de la discrétion reste trop aléatoire pour être réellement efficace. Alors on tape... Ce qui est le plus frustrant, ce qu'il n'existe aucun moyen de se mettre à couvert et on se retrouve très vite à encaisser sans pouvoir riposter de la part d'ennemis qui nous tire dans le dos et qui nous tuent avant même que nous ayons le temps de nous retourner.
En outre, l'ensemble devient assez redondant à partir du moment où l'on comprend que chaque niveau consiste en fait en un enchaînement de couloirs pour trouver toutes les petites sœurs et récolter le plasmide avec ces dernières sur les cadavres désignés. On se retrouve finalement à baisser le niveau de difficulté au minimum (marre de mourir pendant les phases de récoltes) et à rusher les zones sans ne plus trop prendre de plaisir à jouer.
L'ensemble se termine ainsi en à peine plus de 10 heures (là où le premier épisode se faisait en une quinzaine). Dommage! Plus qu'une véritable suite, cet épisode nous fait ainsi l'effet d'une extension bâclée dans la l'euphorie du succès du premier épisode. Si ce n'est pas un mauvais jeu, cette suite est indigne de son grand frère...

Aross74940
5
Écrit par

Créée

le 16 juin 2020

Critique lue 245 fois

1 j'aime

Aross74940

Écrit par

Critique lue 245 fois

1

D'autres avis sur BioShock 2

BioShock 2
steph
9

Rapture raconte moi une histoire

Le premier Bioshock m'avait conquis, marqué même. Un gameplay intelligent, une histoire passionnante, une musique envoutante, mais surtout une ambiance, une ville; Rapture. Pour ce deuxième épisode...

le 25 oct. 2010

18 j'aime

4

BioShock 2
HxClad
10

10? han comme il y va l'autre hé!

10 pour une suite sans aucune originalité? qui se contente de repomper, sans l'effet de surprise? Certes de surprise il n'y a plus. Pour autant, Rapture a-t-elle perdu de son charme, 2 ans plus tard...

le 30 sept. 2010

12 j'aime

3

BioShock 2
0eil
9

Critique de BioShock 2 par 0eil

Je tiens, sommes toutes, à redorer le blason de ce jeu qui, selon moi, a été injustement décrié à cause d'un manque évident de nouveautés dans le gameplay. Certes, et c'est bien dommage, il y a une...

Par

le 2 déc. 2010

11 j'aime

4

Du même critique

Darkwood
Aross74940
7

Critique de Darkwood par Aross74940

J'aimerais baser ma critique sur un paradoxe qui résume à lui seul assez bien ce que j'ai pensé du jeu: D'un côté ce jeu m'a captivé au point d'y passer plus d'une trentaine d'heures (ce qui est...

le 14 févr. 2021

1 j'aime

Christine
Aross74940
9

Pas si folle la caisse

La chose qui me frappe le plus après avoir vu ce film, c'est combien cette histoire paraît complètement loufoque sitôt qu'on essaye de la résumer en quelques mots et combien elle apparaît au...

le 5 févr. 2021

1 j'aime

BioShock 2
Aross74940
5

Très petite sœur

Suite directe du désormais très célèbre Bioshock 1, ce second opus reprend directement l'ADN de ce premier titre sans apporter grand chose de nouveau. Aucune innovation majeure donc, que ce soit...

le 16 juin 2020

1 j'aime