La chose qui me frappe le plus après avoir vu ce film, c'est combien cette histoire paraît complètement loufoque sitôt qu'on essaye de la résumer en quelques mots et combien elle apparaît au contraire complètement naturelle lorsque nous sommes plongés dans le film. Ce dernier apparaît ici très finement travaillé par un Carpenter qui maitrise parfaitement son sujet de l'image jusqu'au son. De plus, ce film dépasse le cadre étroit du thriller fantastique pour questionner directement les fétiches d'une société américaine perdue dans un matérialisme sans borne sur lequel elle ne semble plus avoir aucun contrôle. Christine, la voiture folle qui s'empare de l'âme de son propriétaire jusqu'à lui faire complètement perdre la raison.